Évolution du milieu rural
Ribérac est une petite commune du département de la Dordogne (24), Aquitaine. Elle est regroupée au sein d’une Communauté de Commune qu’elle dirige. La commune dispose d’une population assez conséquente pour un espace rural, 4 400 habitants avec une densité de population d’environ 47 hab./km². Située dans la vallée de la Dordogne, c’est une organisation paysagère sous forme d’habitat groupé avec quelques fermes isolées qui sont aujourd’hui essentiellement tournées vers la monoculture (maïsiculture) alors qu’autrefois elles étaient en système de polyculture (avec de petites exploitations qui cultivaient diverses sortes de plantes dont notamment le tabac). Autrefois la région du Ribéracois était considérée comme le grenier à blé du Périgord.
Des vestiges du néolithiques ont été retrouvé à Ribérac ce qui conforte l’idée que la ville est un carrefour commercial déjà à l’époque du néolithique et surtout de la renaissance. Aujourd’hui persiste encore un marché sur la place centrale hérité de ces périodes marchandes.
L’étymologie de la ville prend son origine du latin Ribaria, qui signifie « au bord de la rivière ». Elle a par la suite été détruite par les Normands qui ont remonté la Drône jusqu’à Brantôme, ce qui a engendré la construction de fortifications au niveau de Ribérac pour surveiller le fleuve. C’est principalement au cours du XIXème siècle que Ribérac s’agrandit et connu de nombreux marchés de renommée régionale. Cette expansion de la ville atteindra son apogée dans l’entre deux guerre, précisément en 1926, date à laquelle Raymond Pointcarré décida de supprimé la sous-préfecture de Ribérac, activité principale jusque là. C’est à partir de ce moment que commence à décliner la ville : suivit la fermeture de la gare en 1951, la fermeture de l’usine de feutre pour la papeterie en 2010, l’Hôtel des Impôts, sans oublier la fermeture de nombreux autres commerces (médecins généralistes) qui sont partis dans la grande ville régionale à proximité…