Être normal
Dans notre société, il est devenu très difficile de s’identifier comme étant une personne normale puisque la frontière entre les deux types d’attitudes n’est plus autant définie comme avant. De nos jours, les gens essaient de trouver leur normalité à travers le regard des autres en se comparant à eux et en les jugeant. Par contre, en 2012, nous nous retrouvons avec une liberté d’expérimenter des styles de vie extrêmement diversifiés alors il devient difficile de déterminer la norme. En revanche, il y a quand même des limites quant aux deux extrêmes de celle-ci. Par exemple, quand quelqu’un ressent de la souffrance en lien avec une trop grande différence d’autrui, il peut s’agir ici d’un indice que notre normalité n’est pas semblable aux autres. J’ajoute un autre exemple, un homme parfaitement normal qui décide de se rendre anormal aux yeux des autres en transformant son corps en le tatouant de la tête au pied. Contrairement à lui, un homme physiquement handicapé avec un fort désir de redevenir une personne normale aux yeux des autres, qui ne peut pas revenir en arrière. Cet exemple représente très bien la conception existentialise de Jean-Paul Sartre qui est ‘’ je me choisis ‘’. L’être humain est libre et autonome de choisir sa manière d’exister. Il se trouve aussi à être responsable de cette manière de vivre, de son futur puisque c’est lui qu’il l’aura choisit. L’homme tatoué fait partit de cette conception puisqu’il a choisit d’être comme ça. Par contre, l’homme handicapé n’a pas choisit de vivre de cette manière, il traine ce handicape depuis qu’il est né. Celui-ci représente plus la conception de Freud qui dit que tout ce qui est arrivé durant ton enfance déterminera ton