Y’a des moments dans la vie où on révise notre situation et où tout est bien enligné pour un petit ou grand ménage dans nos relations interpersonnelles. Mais ces moments de grande réflexion nous amène à nous remettre en question, et là je ne parle pas de questions précises, mais seulement que de grandes questions où il est possible de décortiquer chaque mots et d’en faire un énorme remue-méninge. Parfois ça nous apporte des réponses, parfois non, mais le fruit de ces réflexions, surtout celui sans réponses, peut rester une très longue période de temps dans notre cerveau avant qu’il ne soit oublié. Cependant, une fois oublié, il revient. Il revient, mais comme notre cerveau est têtu et qu’il veut des réponses claires, nettes et précises, il fait revenir ces idées encore plus intensément et nous sombrons, malgré nous, dans un vide sidéral. Le cerveau étant têtu, mais aussi orgueilleux, n’accepte pas ce silence, cette absence de réponses. Alors LA ou LES questions deviennent impitoyables. Elles résonnent dans notre crâne comme une parole prononcée, même criée, au sommet d’une montagne dont la hauteur permet au son de ne frapper aucun obstacle afin que cette parole traverse le plus grand espace de temps en écho dans le néant et à nous rappeler que les questions sont toujours là et qu’aucune autre écho ne parvient à répondre à celle-ci. Alors là, c’est le vide qui s’impose de plus en plus. Tout devient flou, les idées s’entrecoupent, se mélangent à d’autres et deviennent une tornade insupportable. On se perd dans tout ça. La complexité de la chose nous rend parfois catatonique à force de se concentrer aux différents éléments qui apparaissent et disparaissent dans notre tête. On s’enfonce de plus en plus vers un chemin qui ne s’illumine qu’en profondeur, là où les idées, mais seulement les plus claires, nettes et précises se trouvent. À cette étape, il est facile d’abandonner. Rare sont ceux qui persévèrent dans le but de connaître la réponse ultime. Plusieurs laisseront