À l'ouest, rien de nouveau de erich maria remarque
•
Le roman[
Paul Bäumer est un jeune Allemand de 19 ans. Après avoir été soumis à un bourrage de crâne patriotique par leur professeur, Kantorek, tous ses camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée allemande3.
Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du cruel caporal Himmelstoss et la brutalité de la vie au front font découvrir à Paul et à ses amis que leur idéal de patriotisme et de nationalisme se résume à des clichés inadaptés au monde réel. Sous le révélateur de la guerre, le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres :
« Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la maturité, nous ouvrant le monde du travail, du devoir, de la culture et du progrès – préparant l'avenir. Parfois, nous nous moquions d'eux et nous leur jouions de petites niches, mais au fond nous avions foi en eux. La notion d'une autorité, dont ils étaient les représentants, comportait à nos yeux, une perspicacité plus grande et un savoir plus humain. Or, le premier mort que nous vîmes anéantit cette croyance. Nous dûmes reconnaître que notre âge était plus honnête que le leur. Ils ne l'emportaient sur nous que par la phrase et l'habileté. Le premier bombardement nous montra notre erreur et fit écrouler la conception des choses qu'ils nous avaient inculquée. »
— Erich Maria Remarque, À l'ouest, rien de nouveau, chapitre I4.
Tout au long du récit, Paul