De rerum natura

par

Étude de l’hymne à Vénus

L’hymne à Vénus est une ode à la déesse grecque de l’amour et de la fécondité. Elle ouvre le traité telle une introduction, et entame ainsi l’œuvre de Lucrèce sur un éloge de l’univers et de sa création tout entière.

Dans cet hymne, Lucrèce s’adresse à Vénus comme à une muse, lui demandant, l’implorant presque de lui confier toute la symbolique que sa figure divine païenne possède afin de l’aider dans sa tâche. En effet, le poète entreprend de parler des choses de l’univers, de sa création, de la matière, or Vénus s’avère être l’homologue métaphorique de sa propre œuvre écrite. En effet, il en appelle à elle comme à une révélatrice de la nature, comme une source d’inspiration qui l’aidera dans sa tâche : « J’ai besoin de ton aide afin de composer / Ce long poème sur la nature des choses… / Donne-lui, Ô Déesse, une grâce éternelle ! »

Il l’associe aux quatre éléments, invoquant le vent, les nuages, le zéphyr, et le cycle temporel lié aux saisons : « Sitôt que le printemps vient égayer les jours, / Dès qu’un zéphyr fécond retrouve sa vigueur, / To

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