De rerum natura

par

Livre II

Le second livre s’ouvre sur le passage le plus fameux de l’œuvre : « Suave mari magno turbantibus… ». Il est nécessaire de vivre en marge du tumulte de la société pour vivre serein et, dans le même temps, formuler une pensée valable.

         Le poète creuse le sillon atomiste qu’il n’avait fait que tracer dans le premier livre. Les atomes, comparés à « la poussière qui s’agite dans un rayon de soleil », permanents, mobiles et indénombrables, se combinent pour former les choses. On ne peut pas percevoir ces atomes car s’ils étaient accessibles à la sensation, ils ne seraient pas éternels ; ils deviendraient des objets comme les autres, sujets aux effets du temps. Les atomes sont également incolores ; les couleurs que nous voyons seraient uniquement dues à la lumière.

         Lucrèce clôt ce livre sur cette réflexion plus large : puisque toutes les combinaisons d’atomes sont périssables, la Terre l’est aussi.

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