Nous suivons dans ce livre l’évolution du jeune Jeff. Au début de l’histoire, il est heureux, il se trouve encore dans sa bulle d’enfance et de confort, mais son déménagement va très vite lui ouvrir les yeux sur de nouvelles choses et l’obliger à grandir.
Tout d’abord, il va devoir faire face aux moqueries incessantes et au rejet que lui opposent les autres enfants. Jeff n’a pas d’autre solution que celle de se construire une carapace s’il ne veut pas s’effondrer. Cette facette brusque de la réalité n’est pas évidente à vivre : il faut savoir passer au-dessus des blagues, cruelles, de ces enfants bêtes, apprendre à ne pas agir comme eux par bassesse, l’auteur illustrant là des tentations connues de tous.
Jeff va également apprendre à composer avec ses erreurs. Nous allons suivre tout au long de l’histoire cette culpabilité liée au vol qui le ronge mais qu’il refuse d’admettre, préférant se rendre ridicule aux yeux des autres qui ne le croient pas, plutôt que de risquer de perdre définitivement tout ce qu’il a. Il faut avoir suffisamment mûri pour reconnaître ses fautes et se confronter à leurs conséquen