Le vieux qui lisait des romans d'amour

par Luis Sepúlveda

Conclusion

Le Vieux qui lisait des romans d’amour est une ode humaniste et écologiste dans laquelle l’auteur décrit tout à la fois la beauté de l’Amazonie, le respect et l’harmonie qui unissent les Shuars avec leur environnement, et ce par contraste avec l’avidité et l’ignorance des chercheurs d’or, des « gringos » avides et apeurés par l’« enfer vert », totalement aveuglés par l’appât du gain. Mais à ces considérations s’ajoutent celles sur la lecture, activité qui ouvre à d’autres mondes, d’autres pratiques et d’autres façons de penser, et en cela l’œuvre peut faire penser, par exemple, à Balzac et la Petite Tailleuse chinoise de Dai Sijie, où les traditions se trouvent aussi confrontées à un ailleurs venu par les livres.