En 1834, Henri Beyle, écrivain français mieux connu sous le pseudonyme de Stendhal, écrit Lucien Leuwen, un roman dans lequel le héros éponyme s’illustre en premier lieu par son renvoi de l’École Polytechnique, ceci parce qu’il a osé faire une promenade alors que l’établissement tout entier était consigné. C’est l’époque où la souveraineté du roi est menacée par certains jeunes gens remplis de hardiesse, et l’École Polytechnique est un établissement mal vu par le pouvoir. C’est ainsi que le jour suivant sa promenade, le jeune homme est chassé de l’école comme s’il s’agissait d’un républicain, car il est soupçonné d’appartenir au mouvement du saint-simonisme.
Si Lucien ressent de l’accablement après son renvoi, les choses changent. Il n’a pas trop à s’en faire car il vit chez son père, qui fait partie des associés de la « maison Van Peters, Leuwen et compagnie », et que l’écrivain décrit comme « homme de plaisir et riche banquier, lequel avait à Paris une maison fort agréable. » Entre son travail au comptoir chaque jeudi, que son père lui a proposé et en échange d