Pour qui sonne le glas

par

Maria

Il est fait de Maria, jeune femme d’une vingtaine d’années, la description suivante : « Ses dents étaient blanches dans son visage brun, et sa peau et ses yeux étaient du même brun doré. Elle avait les pommettes hautes, les yeux gais, et une bouche droite aux lèvres charnues. Ses cheveux avaient la couleur d’or bruni d’un champ de blé brûlé par le soleil, mais ils étaient coupés si court qu’ils faisaient penser au pelage d’un castor. ». Quand il la voit, Robert Jordan, qui la surnomme « chevreau » (« rabbit », lapin, dans le texte original), en tombe amoureux. Les deux amants vont vivre intensément leur amour durant les trois jours que dure la narration.

Elle est arrivée dans la bande de Pablo quand les partizans ont fait sauter un train dans lequel elle était tenue, avec d’autres femmes, prisonnière – « elle ne voulait pas parler, pleurait tout le temps, et, si on la touchait, elle frissonnait comme un chien mouillé. » Elle était emprisonnée à Valladolid, après que son père, maire républicain de son village, et sa mère, aient été fusillés sous ses yeux. Puis on l’a tondue. Et puis on

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