1ère Civ 6 Février 1996

contrat ne doit plus être apprécié comme « le siège d’intérêts antagonistes » mais comme le « creuset de l’intérêt commun des contractants ». Le projet de « Code européen des contrats » donne également une grande force à la bonne foi (notamment art 6 et 32). Dès lors, la bonne foi est une notion assez large qui recouvre de nombreux domaines du droit des contrats. Dès lors, comment la bonne foi s’exprime en droit des contrats dans un souci de sécurité juridique et de garantie des intérêts des contractants

s’agit que de conseils n’ayant pas vocation à remplacer, mais à compléter, ceux qui ont déjà été donnés en TD. Par ailleurs, à titre d’exemple, on trouvera un « commentaire d’arrêt type », où les remarques de méthode sont intégrées à la décision (p.6 et s.). 1. - Le commentaire d’arrêt est souvent présenté comme un exercice difficile, théorique et inutile. Cette présentation est fausse. 1°) Difficile ? La difficulté existe, mais elle peut être surmontée aisément pour peu que l’on acquière une

..........................................................................................................3  Constitution et Préambule.................................................................................................................. 6  Le Préambule de la Constitution de 1958........................................................................................... 9    Première partie : La doctrine du comité ........................................................................

dépend d'autrui". EX: l'action de in rem verso de la concubine lors d'une rupture. • La fausse promesse. Ou le cas de loteries publicitaires. Dans ce cas, la CCass s'est prononcée dans plusieurs arrêts: CCass. Mixte, du 6 septembre 2002 et arrêt CASS. 1ère civ, du 13 juin 2006. Se sont des arrêts de principes (différent d'arrêt d'espèce). Pour la CCass, l'organisateur d'une loterie qui annonce un gain à une personne dénommée, sans mettre en évidence un aléa, s'oblige à le délivrer. C'est

à une directive suffisamment précise - y compris si l’incompatibilité résulte d’une loi ne comportant par la disposition exigée par la directive (CE, Ass., 30 octobre 1996, Cabinet Revert et Badelon, n° 45126) et même si s’interpose une « règle nationale applicable », c’est-à-dire la jurisprudence administrative  (CE, Ass, 6 février 1998, Tête, n° 138777 ; CE Sect., 20 mai 1998, Communauté de communes de Piémont de Barr, au Lebon). La jurisprudence Cohn-Bendit apparaissait depuis longtemps peu compatible

obligatoire du contrat reposerait non plus sur la confiance du créancier dans la parole donnée librement par son débiteur mais dans l’attente que pouvait légitimement nourrir le créancier, lors de la conclusion des contrats, eu égard à la situation 6 patrimoniale du débiteur. Partant, en cas de stipulations excessives, le juge pourrait libérer le débiteur, le créancier ne pouvant légitimement espérer que son débiteur s’exécute pour la totalité. Document n° 3 Fabre-Magnan M., Les obligations

cette conception à défaut de stipulation des parties sur le cautionnement réel. Cela a été fait dans 3 arrêts du 15 mai 2002, Civ 1ère ch civ : à défaut de stipulations contraires des parties, la caution réelle est tenue personnellement dans la limite de la valeur des biens engagés. Cependant, cette conception du cautionnement réelle était contraire à l'art 2292 du c civ car cet art dit qu'un engagement personnel de caution ne peut pas se présumer, il doit être exprès. D'où revirement de JP :

cause discutable 2 Table des abréviations ALJB Association luxembourgeoise des juristes de banque AFB Association française des banques AFEC Association française des établissements de crédit APB Association professionnelle des banques Bull. civ. Bulletin civil des arrêts de la Cour de cassation CEDH Cour européenne des droits de l’homme CES Conseil économique et social CJCE Cour de justice des communautés européennes CNC Conseil national du crédit D. Recueil Dalloz DH Dalloz hebdomadaire

l’image d’une personne. L’intimité de la personne comprend les relations sexuelles, la vie sentimentale, la vie familiale, l’état de santé, les convictions religieuses ou politiques et la situation financière. Par exemple, selon un arrêt du 5 novembre 1996, la protection de la vie privée interdit à un organisme de presse de révéler au public des informations relatives à l’orientation sexuelle d’une personne. Chaque individu a le droit d’organiser comme il le souhaite et librement a vie sexuelle. Dès

CC, avant, on les consacrait d’imbéciles, incapables, aujourd’hui on dit ‘’majeur protégé. 1965 : 1ère loi qui dit que le mari et la femme vt avoir des pvr égaux ds la gestion des biens. 1970 : loi qui remplace la puissance paternelle par l’autorité parentale : égalité des pères et mères presque totale. Idées de ces lois : philosophie + égalitaire, + protectrice des individus. b) De 1985 à 1996 : 1985 : loi ac égalité totale pères/mères. 1994 : loi sur procréation médicalement assistée. Loi