31 Juillet 1912 Société Des Granits Porphyroïdes Des Vosges

Tribunal des conflits, « Société commerciale de l’Ouest africain », rendu le 22 janvier 1921. En dépit des controverses relatives à la naissance de cette distinction (A), elle s'est tout de même enracinée dans le droit positif (B). A. Les critiques relatives à la naissance de la distinction entre SPA et SPIC L’émergence de la distinction est généralement présentée comme remontant à l’arrêt du Tribunal des Conflits datant de 1921, affaire dite du « Bac d’Eloka » (Société commerciale de l’Ouest

Dumontet victime du préjudice saisit donc le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Or le 30 novembre 2005celui-ci s’est déclaré incompétent pour connaître du litige. Face à cela, Mr Dumontet saisit le tribunal de grande instance de Montluçon le 10 juillet 2009, demandant de la part de la commune une somme de 31060.19€ ainsi que les intérêts à taux légal à compter de la date de la fermeture du local en réparation du préjudice subit. Mais celui-ci s’est déclaré tout autant incompétent. En présence de

Duguit. Comme le souligne Marcel Waline, la notion de de service public est « l'une des plus décevante du droit public ». En effet, la position doctrinale est mise à mal par la jurisprudence contemporaine (I), ainsi que par les évolutions de la société et donc de l'intérêt général (II). I. Une conception doctrinale malmenée par la jurisprudence Selon la doctrine, toutes les activités de l'État relèvent donc du droit administratif, donc les services publics sont pas envisageables comme des

de marchandise, de prestation en matière de transport. En l’espèce, le Centre national d'études spatiales (CNES) est propriétaire d'un hôtel et d'un terrain attenant. Ce centre a conclu avec le groupe factorim Vidal, agissant pour le compte de la Société hôtelière guyanaise (SHG), deux promesses de vente au sujet de l'hôtel existant et du terrain en vue de son extension. Le CNES renonce finalement à la poursuite de l'opération. La SHG considère la rupture des contrats comme étant fautive et de ce

absolue, et on se rend compte que le critère organique n'est pas suffisant pour dire qu'on est face à un contrat administratif. En effet, nous pouvons illustrer cela à partir de la jurisprudence dite « Peyrot » du Tribunal des conflits datant du 8 juillet 1963 : en effet, le Tribunal des conflits juge que la construction des autoroutes comme la construction des routes nationales est une mission appartenant par nature à l’Etat et qu’il n’y a pas lieu de distinguer selon que la construction est assurée

la région montpelliéraine, AJDA p.345 ; dont nous avons un exemple avec Cass. 1re civ., 30 sept. 2003, Synd. mixte pour la production de chaleur à Bondy doc.4 ICR). Nous trouvons par exemple des contrats en matière de travaux publics (TC 8 juillet 1963, Société entreprise Peyrot, D.1963 ; CE 2 juin 1961, Leduc, AJDA 1961 p.345) étendu par la suite aux contrats d’exécution du service public [CE, Sect., 18 juin 1976, Dame Culard doc.5 ICR]. Enfin lorsque nous sommes face à une personne privée transparente

législative », est selon M. Braiban « une des règles les plus solides de notre système de répartition des compétences ». Cette présomption a ainsi été appliquée dans les contrats conclus notamment entre une société concessionnaire d’autoroutes et un entrepreneur de travaux publics. Dans l’arrêt Société des autoroutes Paris Rhin Rhône rendu par le Conseil d’Etat le 9 février 1994, le principe selon lequel un contrat passé entre deux personnes privées est soumis aux règles de droit privé est réaffirmé,

judiciaire soit déclarée incompétente pour traiter d'un conflit opposant l'office de tourisme de Rambouillet et la société Service d'édition et de vente publicitaire (SEVP), spécialisée dans l'édition de guides locaux. Le préfet faisait valoir que le contrat à l'origine du litige est un contrat administratif. De son côté, l'office du tourisme soutenait que le contrat litigieux, conviant à la société SEVP l'exécution du service public de l'information municipale, est un contrat administratif en application

seule compétente pour en connaître ». Le juge du Tribunal des conflits, par l'arrêt Blanco, admet audacieusement le caractère autonome du droit administratif. De surcroît, en matière de litige qui oppose un représentant de l'Etat contre une société privée régissant des objectifs de service public, la juridiction administrative se révèle compétente. II) L'édifice du droit administratif ou le service public comme critère formel de la compétence administrative Le droit administratif s'est

du législateur. * Arrêt Croissant du 7 juillet 1978, qui préfigure l'arrêt Nicolo ci-dessous. * 20 octobre 1989 : Nicolo[6] : Le Conseil d'État indique qu’il appartient au juge administratif de contrôler la compatibilité entre les traités internationaux et les lois françaises même postérieures, revenant ainsi sur sa jurisprudence « semoules » de 1968. Il se rallie ainsi à la solution dégagée en 1975 par la Cour de cassation dans son arrêt Société cafés Jacques Vabre et suivie par le Conseil