4 La Vengeance Est Elle Toujours Condamnable Moralement

pratiquaient le trouvaient néanmoins moralement condamnable. Les normes personnelles, enfin, dépendent de choix que nous faisons, notamment en fonction de nos goûts : si je dis que c’est « bien » de manger du chocolat à tous les repas, ou de porter des paillettes en toute circonstance, je n’exprime qu’un goût personnel et donc une norme qui n’est ni morale ni constitutive de la structure sociale. Celle-ci est personnelle, modifiable et non universalisable : je ne peux pas moralement exiger de la terre entière

consequences peuvent etre psychologique, sociales. Les personnes peuvent ressentir des émotions négatives telles que la colère, la tristesse, la frustration, la culpabilité ou la honte. Cela montre que l'injustice, quelle que soit sa forme, est toujours prejudiciable pour les individu et la sociétée dans son ensemble. Ensuite, il est possible que des personnes préferent subir l'injustice plutôt que de la commettre. Cela peut s'explique par des raisons morales, ethiques ou religieuses, qui leur

«le haineux n’est pas toujours le premier à s’apercevoir qu’il hait»3. Celui qui haït a deux méthodes de confrontations : Celle qualifiée «d’officielle». Il s’agit d’une stratégie défensive face à un objet considéré comme dangereux et; Celle qualifiée «d’officieuse». Cachée et plus dangereuse, elle part d’une intention agressive. Son objet est alors perçu comme coupable et les intentions de vengeance face à l’objet que l’on considère comme fondamentalement condamnable peuvent amener l’être

mauvaise dont on sait après coup qu’elle est mauvaise (parce qu’elle est condamnée, parce qu’elle fait mal, …). Y a-t-il lieu de distinguer schématiquement 2 “niveaux” de l’expérience : l’expérience immédiate (la souffrance qui entraîne révolte, vengeance, mépris, haine …) et l’expérience relue et interprétée librement, engageant un sens et donc un certain savoir ? Il semble que la liberté s’engage et se décide à chaque moment de l’expérience. Mal distinguer le mal physique (maladie, tremblement

Chacun doit s’y soumettre afin de garantir la sécurité de l’organisation sociale. Au niveau juridique, on distingue deux catégories de règles. Il existe des règles impératives, qui s’imposent en toute circonstance. Ex : Art. 144 (L. no 2006-399 du 4 avril 2006, art. 1er) « L'homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus. » Dans ce cas, on ne peut déroger à la règle sous peine de sanction prévue par la loi. Il y a aussi des règles supplétives qui sont facultatives.

la fille d’Aisnon ne sont pas si mauvaises, vénales et courtisanes, qu’il y paraît au départ. Quant à la mésentente conjugale, ce thème est aussi présent dans les deux histoires. La rigueur du mécontentement de l’hôte renvoie à la rigueur de la vengeance de Mme de la Pommeraye. De plus, dans les deux histoires, le dénouement est inattendu. Cette anecdote présente sur un ton comique et en une version simplifiée les thèmes exploités dans l’histoire qui va suivre. Lecture suivie : p.141 à

fréquent de se référer à telle ou telle jurisprudence. Un juge ne peut pas prendre une solution rendue dans une autre affaire sans expliquer en quoi elle est adaptée à son cas, c’est le principe de l’autorité relative de la chose jugée. Il doit donc toujours motiver sa décision. Mais il peut se rattacher à un raisonnement antérieur, surtout s’il émane d’une juridiction supérieure (Cour d’appel ou Cour de cassation). A défaut il prend le risque qu’un recours soit formé contre sa décision. Il arrive

notamment via la parabole du fils prodigue (Luc 15, 11-32) - présentation d’une histoire de l’Eglise qui a permis d’oser prendre le risque de se présenter désarmé. Il s’agira de l’histoire de Desmond Tutu, ainsi qu’un discours de Martin Luther King. 4. Objectifs du parcours Au terme du parcours, l’élève sera plus conscient des mécanismes qui engendrent le mal et il aura des pistes de réponses pour sortir de cette spirale. Il aura également ouvert son esprit sur l’histoire du monde et sur son évolution

nous différent sentiment, souvent d’horreur et d’angoisse, mais aussi des sentiments de mépris. Quoi qu’il en soit on ne reste pas indifférent aux phénomènes criminels. L’individu va toujours réagir. Les réactions individuelles face au crime peuvent être fort divers, on peut ressentir le besoin de vengeance, la vengeance peut conduire l’individu à faire n’importe quoi. On peut ressentir le besoin de justice. Réaction de compassion. Réaction de protection. Il nous faut un bon juge, il ne doit pas

autres sur son vis-à-vis Pyrrhias. Ce Cnémon là est un monstre, « un fou » (82), un « dément » (melancholàn) (89). Ce Cnémon, on ne le voit pas, et pour cause : il n’est pas à proprement parler représentable. On observera que le Cnémon de la scène 3 (toujours à l’acte I) monologue et dialogue par tirades entières, ce qui nuance fortement sa « vrai misanthropie monstrueuse » Notre Cnémon n’est pas un type, mais peu à peu se livre son profil psychologique, les motifs de sa misanthropie, tout ceci en termes