Genealogie

Nietzsche entend mener à bien dans ce texte ce qu'il a nommé ailleurs la généalogie de la morale : il s'agit d'élucider l'origine et le fondement de nos systèmes moraux, c'est-à-dire de se demander pourquoi tel comportement est valorisé, nommé « bon » et récompensé par le corps social tout entier, tandis que tel autre est jugé « mauvais » et, en tant que tel, châtié ou puni. Pourquoi par exemple disons-nous que l'altruisme est une vertu, et l'égoïsme un vice ? Pourquoi sommes-nous tous convaincus

être reconnu socialement. Là il y a une individualisation. Deux mécanismes se sont croisés, qui semblent contradictoires : d'un côté, on va déculpabiliser l'individu par rapport à la dette. Je reprend un peu Nietzsche dans la Généalogie de la Morale. Au début de Généalogie de la Morale, Nietzsche souligne que dette et faute, en allemand, c'est la même chose : culpabilité (Schuld). Déculpabiliser l'individu par rapport à la dette individuelle, c'est éventuellement les culpabiliser par rapport à la

sera approfondie au fil des ans dans Aurore, le Gai Savoir, Généalogie de la morale, Crépuscule des idoles, etc. Nietzsche dégagera en effet les types de l'artiste (Wagner, l'artiste moderne) et de l'homme religieux (psychologie du prêtre dans la Généalogie), dont nous trouvons déjà les traits caractéristiques dans Humain, trop humain. Nous trouvons également déjà l'idée d'une double origine de la morale, idée qui sera l'objet de la généalogie. Le domaine suivant, portant sur la société et la politique

bien s’étendre à un constat qui porterait sur le vivant en général (par exemple : pour le vivant, bien vivre, c’est chercher l’utile, l’agréable, le plaisir). L’exaltation de la plante (cf texte) ou de la « bête bonde » (dans les Eléments pour la généalogie de la morale, I, § 11) relèverait de la même régression globale qui conduit Socrate dans le Gorgias à refuser le modèle du pluvier ou qui conduit ce même Socrate, dans le Philèbe, à afficher ses distances vis-à-vis du poumon marin. Autrement dit

d’elle. Le sens de cette appellation doit donc être relativisé. Ni « méchant », ni « volontaire » ! la relecture nietzschéenne des catégories de la morale traditionnelle Dans Par delà le bien et le mal, comme dans la première dissertation de La Généalogie de la morale, Nietzsche revient sur l’origine de la qualification de« Méchant ». Il distingue deux façons de poser une échelle de valeur, et montre que ces deux modes d’évaluation expriment fondamentalement deux types d’hommes différents : d’une

Surface, profondeur et essence ne sont rien d’autre, pour Nietzsche, que des métaphores mensongères qui hiérarchisent la réalité. La vérité peut donc se raccrocher à la connaissance qui n’est pas autre chose, comme Nietzsche l’exprime dans “la généalogie de la morale”, que la ruse des faibles pour dominer les forts. La vérité chez Nietzsche, c’est également faire l’éloge du faible contre le fort en renforçant l’idée de valeur morale qui, pour lui, sont des valeurs de tromperie, afin de garantir

Conclusion Merci de votre aide smile. Le plan est toujours thèse-antithèse-synthèse, la thèse étant “votre thèse”. Si vous êtes surdoué, vous pouvez mélanger le tout, Nietzsche est un grand spécialiste de ce type de mixture, je cite souvent “Généalogie de la morale I/10” qui est un morceau d'anthologie. Si vous pensez que l'assertion du sujet est vraie, vous faites vraie-fausse-conclusion, si vous pensez que l'assertion du sujet est fausse, vous faites fausse-vraie-conclusion. Ce type de devoir

ennuis commencent. On a le choix entre deux énoncés : Vivre, c’est défendre une forme. Vivre, c’est affirmer et imposer une forme. Ils ne disent pas du tout la même chose, et c’est ce que Nietzsche nous révèle dans le § 12 du second Traité de la Généalogie de la morale, dont nous proposons ici une lecture et une nouvelle traduction qu’on trouvera en fin d’article1. « Vivre, c’est défendre une forme » est en effet une formule défensive, réactive, négative, dont l’affirmation est seconde, dès lors qu’il

mais réclame un minimum de raisonnement car il n’est pas toujours possible de trouver une raison à chaque chose. Il est d’ailleurs possible que notre monde ne soit peut être pas rationnel. Cela ne nous empêche pas de penser, comme Nietzsche dans La généalogie de la morale, que souvent, « l’homme préfère n’importe quel sens à pas de sens du tout ».

individus à délaisser leur corps. Et pour Nietzsche, agir de la sorte signifie dire non à la vie. La question qu’on peut alors se poser est: « en quoi la valorisation de l’intelligible est-elle un non à la vie ? Nietzsche nous explique, dans la généalogie de la morale, l’origine même de l’instauration de ce « non à la vie ». Selon lui, cette notion, apparait déjà dans la Grèce antique avec le personnage de Socrate. En effet c’est à partir de là que certaines personnes ont commencés à renier le tragique