La Perfectibilite

savoir et de la raison mais également de l'homme lui- même, faisant de lui un être susceptible de perfectibilité, idée qui lui est chère. Il dit en effet que " c'est par l'activité des passions que notre raison se perfectionne " ( l. 3).Par où l'on voit que les passions e jouent un rôle de premier plan dans le perfectionnement de l'être humain. Les concepts de développement de la raison et de perfectibilité de l'être humain renvoient donc aux passions ! Si Rousseau gratifie celles-ci de nouvelles vertus

nature d’être contingent et historique : A. La culture est possible comme processus de formation de l’homme du fait qu’il est perfectible : a) la perfectibilité, condition de la réalisation continue de la nature de l’homme : Rousseau, dans le Discours sur l’origine…, distingue l’homme de l’animal à travers le concept de perfectibilité, « faculté qui, à l’aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu

un progrès historique. La perfectibilité est une tendance naturelle à se perfectionner mais que la nature n’a pas déterminée de manière concrète. Ce sera donc la raison humaine qui devra déterminer quelles seront les formes que devra prendre le perfectionnement de l’être humain. C’est donc bien la raison qui déterminera ce qu’il faut faire de ce que la nature nous a donné3) La nature humaine et le retour à la natureEn donnant une orientation déterminée à la perfectibilité de l’être humain la raison

mais qu’il se définit lui-même au travers de ses actes. En ce sens, peut-on définir l’homme, c’est-à-dire le déterminer à l’avance à être ce qu’il est ? Ou encore lui assigner arbitrairement des limites ? Cf. aussi Rousseau et ce qu’il nomme la perfectibilité de l’homme…Bref, y a-t-il un sens à vouloir définir l’homme, que ce soit par sa conscience, son corps, son inconscient ou toute autre qualité jugée essentielle ?   Développement possible 1. Dans la tradition philosophique, depuis Descartes

hommes : « L’homme qui médite est un animal dépravé » ? Il y a semble-t-il, une ambiguité du progrès La perfectibilité activée par la vie en société change la nature de l’homme puisqu’il perd sa « bonté naturelle » au profit des pires vices que sont la méchanceté, la jalousie, l’hypocrisie, la manipulation à des fins égoïstes… Rousseau dénonce ici les méfaits de la perfectibilité, cette perfectibilité ne ferait que ressortir les vices des hommes et n’amènerait donc aucun progrès. Nous savons tous que

de son rythme d’apprentissage. Il faut bien spécifier que la vision de la culture chez Rousseau est duale. Utilisée à bon escient, elle est source de perfectibilité. Utilisée à mauvais escient elle fait de l’homme « la seule espèce à pouvoir devenir imbécile. » « L’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe plus bas que la bête même. » Sous l’effet de la culture une scission s’opère entre l’être et le paraître. L’homme naturel

transformation de la nature et il se façonne lui-même dans l’ordre de la nature. Par le développement de la pensée, du langage et de la sociabilité, l’homme se déprend de la nature et il s’élève au dessus de la condition animal.il est doué d’une perfectibilité qui s’oppose a l’instinct animal par conséquent son élément d’existence est celui du progrès autrement dit du temps historique. Sous ce première aspect l’homme non seulement est hors nature mais il n’a pas lui-même de nature fixe c'est-à-dire

soi). Ces deux caractéristique donne à l'homme une tendance à se dépasser. Ceci entraîne la perfectibilité de l'homme : capacité de l'homme à progresser moralement et intellectuellement. Pour Rousseau, trait distinctif qui sépare les hommes des animaux. Faculté de l'homme de changer sa manière d'être en bien ou en mal. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Perfectibilité : source des malheurs de l'homme. L'homme sort de l'innocence, veut créer un lien social. Etat

capacités innées, il a une grande capacité de changement, d’évolution, un potentiel énorme de transformation. On trouve cette notion de perfectibilité chez Rousseau : c’est l’idée d’aller vers le plus parfait, l’amélioration, le progrès. Son évolution ne peut se faire que s’il est éduqué. L’éducation est alors la clef de la perfectibilité. Il est soumis à cette obligation d’apprendre pour évoluer, survivre et vivre. En évoluant et en apprenant, il devient membre

du passage par l’homme de l’état de nature à l’homme civilisé. Si l’on se réfère à Victor l’enfant sauvage, sa capacité d’apprendre démontrée par les scientifiques qui se sont penchés sur son cas, prouvent une qualité naturelle de l’homme : sa perfectibilité. C’est par ce principe que Rousseau explique le passage de l’état sauvage à l’état de nature. Parce qu’il est naturellement perfectible, face aux difficultés que lui impose la nature dans son état de nature, l’homme doit s’adapter : il lui faut