A Cheval De Maupassant

Guy de Maupassant, LA PEUR On remonta sur le pont après dîner. Devant nous, la Méditerranée n'avait pas un frisson sur toute sa surface qu'une grande lune calme moirait. Le vaste bateau glissait, jetant sur le ciel, qui semblait ensemencé d'étoiles, un gros serpent de fumée noire ; et, derrière nous, l'eau toute blanche, agitée par le passage rapide du lourd bâtiment, battue par l'hélice, moussait, semblait se tordre, remuait tant de clartés qu'on eût dit de la lumière de lune bouillonnant

Le héros de roman doit-il être capable d'accomplir des exploits extraordinaire ? Tout roman est composé de plusieurs personnages, toutefois l'intrigue tourne essentiellement autour d'un personnage nommé le héros. Nous attribuons ce titre à quelqu'un lorsque nous voyons quelque chose en lui de semi divin, et que nous pensons que cet être peut aisément se démarquer des gens ordinaires . Ainsi peut-on se demander si ce personnage en particulier doit forcément être capable d'accomplir des exploits

Le livre est il un outile de liberté ? Intro Les vertus de la lecture ont été vantées par nombre d'écrivains et de gens lettrés : ouverture d'esprit, remède aux maux les plus terribles, accès à la connaissance, exercice du libre arbître. Autant de qualités qui peuvent rendre un livre magique et indispensable. Dans les Carnets du Vieil Ecrivain, Jean Guéhenno écrit : "un livre est un outil de liberté". Il entend par là que "c'est un temps qu'on se donne pour ne plus vivre par influence, par

TOMBOUCTOU GUY DE MAUPASSANT Le boulevard, ce fleuve de vie, grouillait dans la poudre d'or du soleil couchant. Tout le ciel était rouge, aveuglant; et, derrière la Madeleine, une immense nuée flamboyante jetait dans toute la longue avenue une oblique averse de feu, vibrante comme une vapeur de brasier. La foule gaie, palpitante, allait sous cette brume enflammée et semblait dans une apothéose. Les visages étaient dorés; les chapeaux noirs et les habits avaient des reflets de pourpre; le vernis

Guy de Maupassant : Boitelle. Texte publié dans L'Écho de Paris du 22 janvier 1889, puis publi� dans le recueil La main gauche. Texte d'origine : http://www.multimania.com/jccau/ressourc/biblio/maupas/divers/boitelle.htm BOITELLE Le p�re Boitelle (Antoine) avait dans tout le pays, la sp�cialit� des besognes malpropres. Toutes les fois qu'on avait � aire nettoyer une fosse, un fumier, un puisard, � curer un �gout, un trou de fange quelconque c'�tait lui qu'on allait chercher. Il s'en

rébellion, le rouge du drapeau de France pour la révolution, la couleur de l’armée - le noire : couleur du deuil, la mort, le male, l’Eglise Le personnage principal va hésiter entre deux carrières : l’armée (le rouge), l’Eglise (le noir). Il a une éducation religieuse (l’abbé Pirard l’abbé Chélan) Source d’aspiration : - Le romantisme : exaltation du moi, utilisation du registre lyrique pour l’expression des sentiments que l’on transmet autres.

de Une vie de Maupassant Chapitre I C’est le 2 mai 1819 que Jeanne, alors âgée de dix sept ans, sort du couvent où son père, le baron Simon-Jacques le Perthuis des Vauds, l’avait envoyée afin de recevoir une bonne éducation. Sa sortie est accompagnée d’une pluie battante et Jeanne n’a qu’une hâte, celle de retrouver le lieu de son enfance, le château des Peuples, situé près d’Yport. C’est avec joie qu’elle redécouvre la demeure familiale et le soir, à sa fenêtre, elle se met à rêver d’un futur

phénomène. Enfin à l'aide d'une dernière partie nous envisagerons en quoi cette scène est un modèle du monde stendhalien. I ) Le thème du regard. Tout d'abord nous pouvons souligner que la thématique du regard comprend trois dimensions : celle du narrateur, de Lucien et de madame de Chasteller. Dans un premier temps il y a le regard du narrateur omniscient car il voit tout et sais tout des personnages. En effet il est apte à décrire l'action présente : « Lucien leva les yeux »; il a accès au monologue

La peur par Guy de MAUPASSANT à J.-K. Huysmans On remonta sur le pont après dîner. Devant nous, la Méditerranée n'avait pas un frisson sur toute sa surface qu'une grande lune calme moirait. Le vaste bateau glissait, jetant sur le ciel, qui semblait ensemencé d'étoiles, un gros serpent de fumée noire ; et, derrière nous, l'eau toute blanche, agitée par le passage rapide du lourd bâtiment, battue par l'hélice, moussait, semblait se tordre, remuait tant de clartés qu'on eût dit de la lumière de lune

Il s’agit du début d’un récit que vous lirez en intégralité dans la seconde partie du test. Un revenant fréquentait le château de Lindemberg1, de manière à le 1 rendre inhabitable. Apaisé ensuite par un saint homme, il se réduisit à n'occuper 2 qu'une chambre, qui était constamment fermée. Mais tous les cinq ans, le cinq 3 de mai, à une heure précise du matin, le fantôme sortait de son asile. 4 C'était une religieuse couverte d'un voile, et vêtue d'une robe souillée de 5 sang. Elle tenait