A Quoi Sert La Fable

livres jusqu’en 1694. Ce texte, extrait de la fable 5 du livre VII, qu'il dédia à Mme de Montespan, la favorite du roi Louis XIV, met en scène une précieuse qui souhaite se marier. De nombreux soupirants se présentent à elle, mais elle se montre très difficile sur le choix de son futur époux et fini par faire fuir tous les prétendants qui lui faisaient la cour. Avec le temps, sa beauté décline et elle se presse d’épouser le premier venu, un malotru. Cette fable semble viser Anne Marie Louise d'Orléans

NARRATIF CONVAINCANT a). Un discours où le personnage s’adresse directement à la foule Afin que sa morale soit bien reçue, La fontaine met en place un schéma narratif convaincant. Il commence par une argumentation directe de son personnage. Les paroles de l’orateur, ou plutôt du « harangueur » sont résumées en quelques vers.  Même si l’on connait la thèse de celui-ci, nous n’avons pas ses propres paroles, mais une description de son discours et des outils auxquels il a recourt. Néanmoins, certains

Elle semble assez simplement construite. C’est une fable en deux temps, ou peut-être en trois : on a d’abord un compliment en forme de dédicace à Monsieur de Barillon, un diplomate. On a ensuite la fable à proprement parler, c’est-à-dire un récit suivi d’une morale, ou pour le dire avec les mots de La Fontaine lui-même dans sa préface, le « corps » suivi del’« âme». Mais cette construction apparemment bien réglée du texte n’est peut-être pas si simple, et l’âme n’est pas forcément là où l’on croit

A la suite de votre poème, l’art poètique je vous répond. Vous dîtes, mon cher Boileau, que la fable est un genre populaire et je aperçois que vous n’aimez pas cette façon d’écrire ou du moins vous pensez que c’est un genre mineur, fait pour un public peu cultivé. Je me propose au contraire de vous montrer que la fable ne se réduit pas à un récit distrayant, fait pour amuser les simples d’esprits ou les enfants, mais qu’elle est véritablement outils de réflexion morale et d’étude critique des mœurs

en effet le retour aux sources antiques. Cette fable, tirée du livre III, illustre bien cette tendance puisqu'elle s'inspire d'Ésope et de l'historien Tite-Live, en délivrant un double message politique. La Fontaine veut faire réfléchir le lecteur en mettant en scène la relation entre différents éléments sur le sens et la fonction de la royauté. Nous analyserons l'organisation complexe de cette fable et en quoi celle-ci contribue à conférer à cet apologue une grande efficacité argumentative.

Introduction Le titre de la fable, " Le Gland et la Citrouille ", prête à sourire, mais la fable n'en traite pas moins d'un sujet sensible au XVII e siècle puisqu'il s'agit de l'ordre divin qui se manifeste dans la nature. L'enjeu de la fable est donc de contester cette harmonie de l'ordre divin, mais par le truchement d'un personnage ridicule et vain. D'où une difficulté pour en déduire une quelconque position de La Fontaine vis-à-vis de la religion. On se trouve en fait devant une esthétique

|Objectifs secondaires |Pré requis |Durée | |Lire un récit argumentatif. |Étudier une fable satirique. | |11h de chapitre | | |Enrichir son vocabulaire abstrait

| De tout temps, le détour est un mode d’expression que les hommes utilisent. La notion de détour tente à nous faire réfléchir et à nous faire emprunter un chemin plus long que le chemin direct. Les quatre auteurs de notre dossier s’interrogent sur cette utilisation. Qu’est ce que le détour du langage ? A quoi sert-il ? Nous verrons que le détour du langage a une volonté de servir les hommes mais qu’il peut aussi servir l’hypocrisie. Mais qu’est ce que le détour ? Le détour

Corbeau et le Renard et nous savons depuis que « Rien ne sert de courir/ Il faut partir à temps » ou que « Tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute ». Dans Le Loup et le Chien pourtant on ne trouve pas de précepte ni de devise ; La Fontaine met en scène la rencontre d’un chien épris de confort et d’un loup amoureux de la liberté mais il ne nous invite pas pour autant à suivre une règle de comportement. Devons-nous alors penser que cette fable-ci ne possède pas d’enseignement moral ? Pourrait-on

A quoi sert la poésie ? Le mot poésie  vient du mot « poiêsis » qui en Grec antique signifiait tout type de création, manuelle ou intellectuelle, bien qu’Aristote dans la « Poétique » en réduit l’usage à la représentation du réel (ou mimésis) obtenue par des moyens langagiers spécifiques : les vers . La poésie est enfaite un genre littéraire très ancien. Ce genre a des formes variées : il peut être écris en prose ou en vers. La poésie est associée à un mouvement littéraire. Il y a un mouvement