Abbon De Fleury Canones

Commentaire du texte « Canones » d’Abbon de Fleury Abbon de Fleury est considéré comme un intellectuel du Xème siècle. Naît en 945 dans l’Orléanais, il étudie à Fleury, puis Paris et enfin Reims et en 988, il est élu abbé de Fleury sur Loire. Quoique d’accord avec l’idée de suprématie du pontife romain sur l’ensemble des églises, il reconnaît et soutient cependant, dans le texte « canones », la souveraineté royale et particulièrement son caractère sacré. La particularité de ce texte tient

aux grands seigneurs du royaume. En 988, Abbon devient abbé de l'abbaye de Fleury, abbaye bénédictine de la famille clunisienne dans la région d'Orléans. Il était auparavant moine de l'abbaye de Ramsey en Angleterre où il avait écrit la vie de Saint Edmond. Dès son arrivée en tant qu'abbé à Fleury, Abbon doit traiter avec les pouvoirs locaux, notamment avec l'évêque d'Orléans, Arnoul, proche du pouvoir royal. En effet en tant qu'abbaye clunisienne Fleury est théoriquement totalement libre du pouvoir

commentaire de texte - séance 5Texte n°1 - Abbon De FleuryI. LA FÉODALITÉ SOURCE, DE LA justice royale A. LA FÉODALITÉ, SOURCE DE JUSTICE B. LA JUSTICE ROYALEII. LA RELIGIOSITÉ, FINALITÉ DU ROYAUME A. LA JUSTICE DE DIEU B. LA JUSTICE DES HOMMES DE DIEUTexte n°2 - Concile de CharrouxL’Eglise intervient à la fin du Xéme siècle, au changement de dynastie entre les carolingiens et les capétiens, dans le pouvoir royal. Elle est le seul pouvoir organisé capable de réaction face aux

Ici, Adalbéron évoque « on ne doit élever à la royauté celui qui s’illustre ». Il dit qu’Hugues capet est choisi car il a les capacités. Dans les règles passées, un certain nombre de carolingiens n’ont pas démontré les qualités nécessaires. Abbon de Fleury justifie le principe électif. Il dit qu’ « il y a une diversité de mode d’accès aux plus hautes fonctions » mais s’agissant du roi des francs, c’est le principe électif. Les empereurs comme les rois sont élus. Autrement dit, l’hérédité est un

comme une arme Il fait implicitement référence à Charles III qui était un roi carolingien ayant régné de 898 à 922 car ce roi est l’incarnation du roi qui ne devait pas être roi il est favorable à l’élection pour choisir les meilleurs· Abbon de Fleury : il rappelle la variété des modes d’accès aux + hautes fonctions. Il pose le principe de l’élection du roi des francs car l’élection permet de choisir le meilleur prétendant on ne peut pas remettre en cause ce principe électif B

ingénieuse, ils vont étendre cette mission au royaume. Cette mission, ce ministère des rois capétiens est exposé par Abbon de Fleury (940-1004), un auteur. En réalité, Abbon reprend à son compte et approfondit la théorie carolingienne du ministerium regis au moment où l’autorité du roi est la plus affaiblie. Il place donc sa pensée au service du roi de France. Le ministère royal, selon Abbon, consiste en deux attributions : - Le roi est gardien. - Le roi est protecteur. A) Un roi gardien. Au temps

règne d’HENRI IV. - LES GESTA EPISCOPORUM ET GESTA ABBATUM « Gestes » = actions ou hauts faits des évêques ou abbés. Ce genre a connu des réalisations importantes au IXe siècle. Quelques centres sortent du lot : Auxerre, Reims, Fleury-sur-Loire… ANONYME (moine de Siegburg ?), Das Annolied. Ecrit après la mort de l’évêque ANNON en 1075. Cette Gesta évoque un évêque idéal et la ville de Cologne. Développe l’idée d’une continuité de l’empire d’Alexandre le Grand jusqu’aux Saliens

qui nous soient un peu connus. Mais les chroniqueurs nous ont laissé de lui une image contrastée : sage, humble et dévot selon les uns, incestueux et blasphémateur pour d’autres. Portrait d’un souverain de l’An Mil. Vers 1033-1035, à l’abbaye de Fleury-sur-Loire, vouée à saint Benoît, où depuis bientôt un demi-siècle s’écrit pour l’essentiel l’histoire des Francs, le moine Helgaud est au travail. A la demande des chanoines de la collégiale Saint-Aignan d’Orléans, tout récemment reconstruite, il

établi. Seuls quelques intellectuels discutaient de la fin des temps autour de l’Apocalypse de saint Jean : Raoul Glaber voit venir la fin du millenium pendant lequel Satan, l’antéchrist était enchaîné, mais d’autres (Adson de Montier-en-Der et Abbon de Fleury pour les plus célèbres) rappellent les paroles de saint Augustin qui s’opposait à toute forme de millénarisme : “pour ce qui est du jour et de l’heure, nul ne le sait”. 2. L’Église des laïcs : un héritage parfois positif a. La réforme monastique

service de l’état comme l’était le pouvoir impérial à Rome et ce ministerium a été confié par le peuple et par l’église à celui qui parait être le plus digne donc en l’occurrence charlemagne. L’église, importante au MA, montre l’importance du droit canon. La fonction impériale revêt ainsi un caractère permanent qui n’est pas lié à la personne de l’empereur. La royauté devient une fonction élective et le recours à l’élection pour la désignation du monarque s’accorde avec l’idée de fonction et avec