Abel Et Cain Baudelaire

femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Benjamin d'une famille de trois enfants après Abel Joseph Hugo (1798‑1855) et Eugène Hugo (1800‑1837), il passe son enfance à Paris. De fréquents séjours à Naples et en Espagne, à la suite des affectations militaires de son père, marqueront ses premières années. Ainsi, en 1811, il est, avec ses frères Abel et Eugène, pensionnaire dans une institution religieuse de Madrid, le Real Colegio de San Antonio de Abad10,11. Vers 1813

Bonaparte, roi d'Espagne et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet(17721821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Benjamin d'une famille de trois enfants après Abel Joseph Hugo (17981855) etEugène Hugo (18001837), il passe son enfance à Paris. De fréquents séjours à Naples et en Espagne, à la suite des affectations militaires de son père, marqueront ses premières années. Ainsi, en 1811, il est, avec son frère

dévouées, pleines de finesses, enclines à la mélancolie : elles sont mieux femmes que les autres. » (Balzac, Le Lys dans la vallée) Mais par dessus tout, la mélancolie est le signe distinctif de l'artiste : c'est déjà le spleen (cf. plus tard Baudelaire) sans cause précise, état morbide où l'on ne se supporte plus, où la solitude est un enfer, où la conscience du temps qui passe et le malheur de l'homme, la cruauté de la nature accablent l'esprit, et lui inspirent des tentations de révoltes politiques

l’obtention du grade de DOCTEUR DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON Langue et Littérature Françaises présentée et soutenue publiquement Par tel-00713100, version 1 - 29 Jun 2012 XIANG Zheng à XISU le 5 avril 2012 La poésie française moderne (Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont) et son influence sur la nouvelle poésie chinoise dans les années 1920-1930 Thèse en cotutelle dirigée par Monsieur le Professeur HU Sishe (XISU) Monsieur le Professeur GLEIZE Jean-Marie (ENS de Lyon) Jury : BARBERGER Nathalie

qu'au xviii^ et au xix^ siècle, les l'in- fluence coloniale marque fortement produc- tions d'écrivains qui bornèrent leurs excursions à la terrasse de Saint-Germain. Mais, il faut le reconnaître avec Baudelaire (2), ... Les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent partir, Pour cœurs légers ; semblables aux ballons, De leur fatalité jamais ils ne s'écartent, : Et, sans savoir pourquoi, disent toujours Allons

Bonaparte, roi d'Espagne et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (17721821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Benjamin d'une famille de trois enfants après Abel Joseph Hugo (17981855) et Eugène Hugo (18001837), il passe son enfance à Paris. De fréquents séjours à Naples et en Espagne, à la suite des affectations militaires de son père, marqueront ses premières années. Ainsi, en 1811, il est, avec son frère

de pierre Se tenait à la barre et coupait le flot noir ; Mais le calme héros, courbé sur sa rapière, Regardait le sillage et ne daignait rien voir. [Baudelaire, Les Fleurs du mal – Antisthène : penseur grec fondateur du cynisme philosophique – Don Luis : père de Don Juan chez Molière – Rapière : épée à lame fine utilisée pour les duels] [Baudelaire, Les Fleurs du mal – Antisthène : penseur grec fondateur du cynisme philosophique – Don Luis : père de Don Juan chez Molière – Rapière : épée à lame

indique une méchanceté sourde. Le portrait physique s’achève sur un dernier trait qui dénote la souffrance retenue et donne aux deux frères une dimension pathétique. Leur affrontement inexpiable a quelque chose de sacré et de biblique qui évoque Abel et Caïn. 4. La Chute d’Icare, un traitement démystificateur et ironique (question 5) La toile est inspirée d’un passage des Métamorphoses d’Ovide (Livre VIII) dans lequel on retrouve le laboureur, le berger et le pêcheur figurant sur la toile. La composition

qu'elle le prétend, est Thérèse: "Un soir, Nana ayant dit qu'elle s'appelait Thérèse, (…)". (28) Nana, c'est le démoniaque féminin amplifié jusqu'au paroxysme, "mouche d'or" née du fumier des mœurs bourgeoises. "L'œil était dans la tombe et regardait Caïn." (1) III. Laurent – un cas de paranoïa ? 1. Avant la folie Contrairement à Thérèse, Laurent ne semble pas être en prise à des conflits émotionnels. C'est un être rustre et effronté, imbu de lui-même, s'imaginant que tout lui revient de droit. Pourtant

qu'elle le prétend, est Thérèse: "Un soir, Nana ayant dit qu'elle s'appelait Thérèse, (…)". (28) Nana, c'est le démoniaque féminin amplifié jusqu'au paroxysme, "mouche d'or" née du fumier des mœurs bourgeoises. "L'œil était dans la tombe et regardait Caïn." (1) III. 1. Avant la folie Laurent – un cas de paranoïa ? Contrairement à Thérèse, Laurent ne semble pas être en prise à des conflits émotionnels. C'est un être rustre et effronté, imbu de lui-même, s'imaginant que tout lui revient de droit