Adolescent Insouciance

rupture d'un adolescent en crise qui rejette les principes de son monde et qui essaie de partir, insouciant, à l'aventure. Le poète amène d'autres ruptures : il allait »sous» le ciel. Rimbaud s'approche d'un ciel dont il rêve et non d'une terre où il marche et vagabonde. « Oh ! là ! là ! » est une forme assez primaire qui désacralise la scène en faisant ressortir un côté infantile et qui marque aussi une rupture mais ici poétique. Si cette fugue est d'abord une rupture d'un adolescent avec sa société

Le voyage et le vagabondage procurent du plaisir à ce poète insouciant. Rimbaud est ici en fugue. Il vagabonde et ne porte sur lui qu'un « paletot ». Dans son insouciance jeunesse, « son unique culotte avait un large trou ». Un trou qu'il ne mentionne que pour indiquer cette insouciance. Il ne possède qu'une « culotte » ; il est parti à l'aventure et n'a donc rien prévu. En un vrai vagabond, il est « assis au bord des routes ». En un voyageur, il poursuit « sa course » et trouve « une auberge ».

reconnaissables par les autres. Cette identification peut notamment se faire par le biais d’un style vestimentaire donné qui permet à l’individu l’adoptant de faire parti d’un groupe identifiable rapidement dans l’espace public. A l’instar des adolescents, force est de constater que les travaux de recherche sur les styles vestimentaires sont très peu nombreux et souvent indirectement liés au phénomène (sociologie de la mode, les tribus ou communautés de marque, etc.). Lorsque nous parlons de consommation

reconnaissables par les autres. Cette identification peut notamment se faire par le biais d’un style vestimentaire donné qui permet à l’individu l’adoptant de faire parti d’un groupe identifiable rapidement dans l’espace public. A l’instar des adolescents, force est de constater que les travaux de recherche sur les styles vestimentaires sont très peu nombreux et souvent indirectement liés au phénomène (sociologie de la mode, les tribus ou communautés de marque, etc.). Lorsque nous parlons de consommation

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Rédaction d'une critique littéraire. No et moi de Delphine de Vigan Editeur : JC Lattès Parrution: 22 aôut 2007 Delhpine de Vigan se glisse dans la peau d'une jeune adolescente surdouée, bouleversée par la dérive d'une jeune SDF. Celle-ci, malgré son jeune âge, collectionne les mots et les expériences scientifiques ainsi que les difficultés de communication avec son entourage. Très renfermé mais à la fois ouverte d'esprit, apprivoise No, une jeune SDF rencontré

l’emporte). IV- Prise de distance et ironie de la part de l’auteur a- l’énonciation Il utilise « on » (v. 1, 4, 6, 9, 13, 15, 31 et 32) et vous (v. 14, 21, 25, 26, 28, 29, 30). « On » = l’auteur, ce qui permet une généralisation de tous les adolescents de 17 ans. « Vous » = l’auteur : les « bocks » expression des Ardennes pour un verre de bière : Rimbaud en est originaire. b- l’ironie - L’auteur se moque de lui-même par l’énonciation : il prend une distance en utilisant « on » et « vous »

quatrains d’alexandrins. Rimbaud est un des rares poètes de son temps à écrire sur l’adolescence, ce passage délicat de l’enfance à l’âge adulte où toutes les sensations sont amplifiées. Nous pouvons alors nous demander quelle vision de la sensibilité adolescente ce poème donne-t-il ? Nous verrons tout d’abord le portrait de l’adolescence puis l’ivresse de la sensibilité et enfin le recul ironique du poème. Tout d’abord, par l’utilisation du pronom indéfini « on » dès la première strophe, le poète