Aedes

souvent une suite de hauts-faits militaires. Ce n’est pas le cas de L’Odyssée qui se penche de manière si détaillé sur la société et sur la religion à son époque. L’épopée se rattache originellement à une tradition orale, transmise par des aèdes itinérants, Elle était certainement dite ou psalmodiée sur une musique, parfois chantée. Généralement, c’est une suite d’événements historiques de caractère héroïque et sublime. L’Odyssée est donc bien une épopée. Cependant il est difficile voir impossible

l’immortalité. • Charybde et Sylla : monstres marins. • Lestrygons : peuple de géants. • Lotophages : peuple mangeant le fruit de l’oubli. • sirènes : femmes à corps d’oiseaux qui envoûtent les marins pour les dévorer. • Démodocos et Phémios : aèdes, images d’Homère dans l’Odyssée. • Tirésias : devin, consulté par Ulysse aux portes de l’Hadès pour lui indiquer sa route.

Asie Mineur (Chios, Smyrne, Ephèse) Les Ioniens vont conserver quelque tradition de la civilisation mycénienne (religion, art, politique). Ils ont un mode de vie simple. L’élément le plus important du mode de vie est culte de l’hospitalité. Les aèdes ont pour missions de célébrait la gloire et les exploits de l’anciens temps. La langue dominante est le dialecte Ioniens. Le but de l’Iliade et de l’Odyssée est peut-être de rattacher la civilisation Ionienne et la civilisation passé. Les mœurs

au pouvoir de la parole. D’abord il faut remarquer que L’Odyssée et un récit didactique et informatif pour les contemporains d’Homère. Avant qu’Homère ait mis sur papiers les aventures d’Ulysse, ils étaient transmis oralement, par les chants des aèdes. Donc la mise sur papiers était pour ses contemporains très important car ainsi ils avaient accès aux histoires tout le temps. Les aventures d’Ulysse constituent avec L’Iliade l’œuvre la plus importante de cette époque. Les gens pouvaient apprendre

probablement puisés également dans les contes folkloriques de divers peuples. On ignore encore d’ailleurs à ce jour si L'Odyssée n'est pas qu’une simple compilation de récits contés oralement, mis bout à bout par Homère ou l’un des ses talentueux aèdes. Malgré tout, à travers l'épopée d'Ulysse, qui incarne l'audace, la ruse et la patience, l'Odyssée donne un tableau vivant de la société grecque archaïque et une description précise des sites traversés.

info présente ce manuscrit gratuitement Ce texte, bien qu'écrit, était récite par des aèdes traditionalistes lors des veillées annuelles. La grande geste du peuple Gambara était alors retracée et référence était faite au Taureau Puissant qui était ramène à la vie pour les générations nouvelles. Demba avait assisté a beaucoup de veillées de ce genre et cela avait toujours été une grande fête de voir les aèdes renouer le fil du passe en nommant le nom des grands pasteurs, les fondateurs de clan, les

violence des combats, le danger de la situation (emphase, exagération, hyperbole, énumération) a) Cette présence de récits enchâssés signale la prédominance de l’oralité : la seconde partie de l’Odyssée se caractérise par l’intervention de plusieurs aèdes, notamment Démodocos et Ulysse lui-même. Dans le récit d’Ulysse (chant IX à XII) on retrouve la situation traditionnelle dans laquelle le conteur exerce une fascination sur son auditoire : il donne à voir ce dont il parle (2e passage devant Charybde

représentations d’Homère » (41-53). De Nietzsche à Wolf et de Schiller à Vico, Homère représente « l’âme poétique d’un peuple » (42) et des poètes comme Nodier ou Mérimée se mettent à la recherche d’aèdes dans le présent et dans le passé. Mais les aèdes sont plutôt une projection de l’idéal romantique et la distance entre « les voix du peuple » de la première moitié du XIXe siècle et cette idéalisation aurait pu être plus soulignée. L’article de Michel Crouzet renforce cette distance : consacré à

L’Odyssée: Épopée:( poésie épique (divinités, batailles…). Hom/ère( « celui qui », « assemble ». Nom générique donnée à un ou plusieurs aèdes qui ont rassemblé en textes l’Iliade et l’Odyssée. Aède aveugle : symbolisme qui signifie la vision intrinsèque du poète. Epithète homérique( ex : Nausicaa aux bras blancs. Episode du cyclope : chant IX, épisode très détaillé qui s’étend sur 162 vers. Lieu ? Ile fertile, mais non cultivée( trait de la sauvagerie, ‡ civilisation Figure de

l’empoisonneuse. Les épisodes s’enchaînent alors à l’intérieur même des chants à un rythme si rapide que le lecteur peine à se souvenir de la trame narrative exacte. Précisons d’autre part que nous assistons à une mise en abyme dans cette épopée, puisque les aèdes content tout au long du récit des histoires telle que la guerre de Troie remportée grâce à la construction ingénieuse du Cheval de Troie, idée d’Ulysse. Les dieux qui interviennent constamment dans la vie des humains ajoutent la touche finale en insérant