Affaire Dreyfus Division

des années 1880, la République connaît plusieurs crises. La crise boulangiste (1886-1889) montre que les partisans d’un régime autoritaire sont nombreux et le scandale de Panama (1892) alimente leur antiparlementarisme. * Enfin, avec l’affaire Dreyfus (1896-1899), le nationalisme devient le danger principal pour le régime, qui parvient cependant à rétablir la justice et à se régénérer. 3) …un large consensus républicain se dessine * La IIIe République devient ainsi le 1er régime stable

contribuent à dénoncer les maux de la société. I. Thèse A)« J’accuse » d’E. Zola, une injustice qui se révolte Zola se consacra à des œuvres à caractères humanitaires. Dans son œuvre « J’accuse », Zola dénonce l’antisémitisme. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, une histoire qui le révolte car la société n’a pas su juger bien. Son objectif est de faire prendre conscience aux lecteurs de l’injustice de la société. En dénonçant ce problème important à ses yeux, il cherche à faire changer les façons de penser

fort le masque, et défigure Qu’on ne connait plus la nature Dans sa crinière blanche enflé comme un manchon Il ne semble plus qu’un bichon » L'affaire Dreyfus constitue un temps fort pour l’histoire de la caricature : La presse satirique s'engage dans la bataille du côté antidreyfusard En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des

où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles publiés par Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article

ouvrière : le socialisme va naître. Un mouvement socialiste autonome et massif va apparaître en rupture avec le radicalisme bourgeois. L’affaire Dreyfus (militaire juif français accusé d’espionnage). 1894-1899 accusé d’espionnage qui va mener à l’arrestation, au procès et à la condamnation au baigne le 22 décembre 1894 du responsable Alfred Dreyfus capitaine d’origine alsacienne et surtout de religion juive (d’avoir donné à l’Allemane d’important secret militaire). Pourtant il n’avait rien d’un

le célèbre « J’accuse ! » d’Emile Zola (voir annexes), lettre ouverte au président de la République Félix Faure, dans laquelle Zola conteste une décision de justice incriminant Dreyfus. Par ailleurs, on a pu dire que sans la presse il n’y aurait pas eu d’affaire. C’est en effet par le biais de la presse que Matthieu Dreyfus et Bernard Lazare font part de leurs convictions engagées. Dans certains cas, un engagement trop marqué a pu couter cher : ce fut le cas du Petit Journal, qui avec 1,5 million

Affaire Dreyfus Introduction : Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l'École Militaire, à Paris. Il a été condamné au bagne à vie pour haute trahison. L'«Affaire Dreyfus» commence un an plus tard avec la révélation de son innocence. Elle va secouer l'opinion publique en France et dans le reste du monde pendant plusieurs décennies. Elle débute comme une banale affaire d'espionnage par la découverte en septembre 1894 d'un bordereau contenant des

LES ANTI-DREYFUSARDS. Les anti-dreyfusards sont ceux qui s'oppose à la révision du procès d'Alfred Dreyfus. Ces personnes privilégient l'honneur de l'armée au détriment de la vérité judiciaire. Issu de la droite catholique, nationaliste et antiparlementaire, ils ne voient en Dreyfus qu'un espion et un traite qui, par ses origines juives menace l'intégrité national. Les anti-dreyfusards se rassemblent autour de la Ligue de la patrie française qu'ils ont fondé et de la ligue des patriotes dont

fait une dépression. En 1881, il cesse son travail de journaliste après avoir publié ses « Adieux » dans lesquelles il dresse un bilan de ses quinze années dans la presse. Il ne se remet a écrire des articles qu’en 1897, à l’occasion de l’affaire Dreyfus, où il s’est engagé en faveur des juifs. Sa phrase est restée célèbre : « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera ». Il meurt le 29 septembre 1902 d’une intoxication suite à une combustion d’un feu couvert dans sa chambre. Un hommage international

cycle romanesque. Il écrit le cycle des Trois Villes. Publication du premier volume : Lourdes. Procès Dreyfus : condamnation du Capitaine Dreyfus à la dégradation militaire et à la déportation en Guyane. En 1896, publication du second volume des Trois Villes : Rome. En 1897, publication du second volume des Trois Villes : Paris. Affaire Dreyfus : convaincu de l’innocence de Capitaine Dreyfus, Emile Zola publie dans L’Aurore le 13 janvier, une lettre au Président Félix Faure intitulée : J’accuse