Alain éloquence Des Passions

les plier et les superposer à toutes les formes les plus brusques et les plus saccadées du dialogue et de la passion. La prose en relief, c’est un besoin du théâtre ; le vers brisé, c’est un besoin du drame [12] .Les exigences qui en découlent sont de différents ordres : il s’agit tout d’abord de bénéficier des avantages d’une forme qui n’est pas envisagée comme l’instrument d’une éloquence régulée par le calcul métrique mais comme un matériau plastique, capable d’exprimer les flux de pensée du « songeur »

conteste la religion révélée. « La physionomie du philosophe se transforme : moins théologien, moins savant, il est, de plus en plus, l'honnête homme qui se tient au courant de l'avancement des sciences, prend parti dans toutes les querelles, se passionne pour les questions politiques en théorie ou par l'action, et, surtout, devient homme de lettres : la philosophie, désormais, s'exprime par des contes, par le théâtre, par des romans. La question reste ouverte de savoir si les philosophes jouent vraiment

paillettes et tout le sable est parti au fil de l’eau." Yvan Audouard, Les nouveaux contes de ma Provence. "Je me sers d'animaux pour instruire les hommes." Jean de La Fontaine, Fables. "Ne t'empêtre dans aucun enseignement." Rinzai. "La vrai éloquence se moque de l'éloquence, la vraie morale se moque de la morale." Pascal, Pensées. "La lecture est réellement une seconde éducation qui supplée à l’insuffisance de la première." Choderlos de Laclos "L'heure de la fin des découvertes ne sonne

assez longuement parlé de la musique, ne la considère que comme un moyen subordonné à l’éducation, en prenant soin de l’épurer de toutes les « dérives » liées au trop plein d’émotions communiquées par les styles libres et qui flattent inutilement les passions de l’âme. Si musique il y a, il s’agit de l’utiliser pour discipliner la jeunesse instable en « ancrant » son âme dans le sol fixe des Idées ; de compenser les défauts de leur raison inhérents à leur âge précoce par une prénotion des essences objectives

le public et le personnage de Dom Juan. Dans la scène 1 de l'acte I, il présente Dom Juan comme la bienséance l'oblige, en le critiquant vivement, mais si maladroitement que le personnage peut garder quelque charme lorsqu'il présentera lui-même sa passion de la conquête amoureuse (acte I, scène 2). C'est Sganarelle aussi qui pousse Dom Juan à avouer son athéisme ou son rationalisme (assimilés par les dévôts) : « Je crois que deux et deux sont quatre… Et que quatre et quatre sont huit. » Et surtout

vie civique, à son éloquence à la fois éclatante et simple. Michel Corvin, Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde, © édition Bordas 13 Le drame romantique Bien qu’il lui succède, le drame romantique n’est pas l’héritier du drame bourgeois. La Révolution, l’Empire, la Restauration ont bouleversé l’histoire et les mentalités. A époque nouvelle, théâtre nouveau. Cette aspiration à la nouveauté s’alimente d’influences étrangères. On découvre avec passion les œuvres de Byron

réunis en 53 vol. « L'ensemble de mon œuvre fera un jour un tout indivisible […] Un livre multiple résumant un siècle, voilà ce que je laisserai derrière moi67 » Victor Hugo a pratiqué tous les genres : roman, poésie, théâtre, essai, etc. – avec une passion du Verbe, un sens de l'épique et une imagination féconde68. Écrivain et homme politique, Victor Hugo n'a jamais cherché à opérer une distinction entre son activité d'écrivain et son engagement69. Ainsi mélange-t-il intimement, dans ses œuvres de fiction

vie civique, à son éloquence à la fois éclatante et simple. Michel Corvin, Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde, © édition Bordas 13 Le drame romantique Bien qu’il lui succède, le drame romantique n’est pas l’héritier du drame bourgeois. La Révolution, l’Empire, la Restauration ont bouleversé l’histoire et les mentalités. A époque nouvelle, théâtre nouveau. Cette aspiration à la nouveauté s’alimente d’influences étrangères. On découvre avec passion les œuvres de Byron

entrées dans le chapitre «La question de l’Homme dans l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours» SÉQUENCE 3 – La question de la femme au xviiie siècle • Aristophane, L’Assemblée des femmes (p. 363 ES/S et Techno / p. 365 L/ES/S) SÉQUENCE 4 – Les passions et l’aspiration au bonheur • Lucrèce, De rerum natura (p. 386 ES/S et Techno / p. 388 L/ES/S) • Sénèque, La Vie heureuse (p. 388 ES/S et Techno / p. 390 L/ES/S) Le XVIe siècle : le siècle des doutes SÉQUENCE 1 – Le projet de Michel de Montaigne :

Alain (Émile Chartier) (1868-1951) Esquisses d’Alain 2. LA CONSCIENCE MORALE Cours dispensé au Collège Sévigné en 1930-1931 Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec