Albert Memmi Ce Que Je Crois

Azouz Begag : Béni ou le paradis privé Tahar Ben Jelloun : L’enfant de sable Partir Le racisme expliqué à ma fille Rachid Boudjedra : Topographie idéale pour une agression caractérisée Albert Memmi : La statue de sel (Préface d’Albert Camus) Portrait du colonisé ; précédé du portrait du colonisateur (Préface de Jean Paul Sartre) Nina Bouraoui : La voyeuse interdite Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme

Argumenter Le texte que vous allez étudier est un extrait de Ce que je crois, d’Albert Memmi. Cet écrivain d’expression française, né à Tunis en 1920, est l’auteur de romans et d’essais qui s’apparentent souvent à des études sociologiques (La Dépendance, 1979 ; Le Racisme, 1982). Document Non, il nous faut admettre, en même temps, ces deux constats : le racisme est insoutenable, par n’importe quel esprit, même médiocrement doué, et il y a en nous quelque chose qui, presque malgré nous,

dimension supplémentaire de leur inspiration, en l'occurrence leur judéité, peut contribuer à mieux éclairer leur oeuvre, à la rendre plus compréhensible. Ainsi, en replaçant au sein de cette commune condition des écrivains comme Elissa Rhaïs, Albert Memmi ou Amran El Maleh, ne nions-nous pas pour autant leur algérianité, tunisianité, ou marocanité, mais bien au contraire invitons-nous à les considérer dans leur plus grande richesse, et donnons-nous à leurs écrits, si notre entreprise est réussie

Dans La Statue de sel d’Albert Memmi, publié en 1953, au-delà de l’appartenance autobiographique et de l’illustration d’un espace et d’une période historiquement en rapport avec la colonisation française en Afrique du Nord, le narrateur cherche à « se dire » et à dire l’Autre. Nous allons analyser à travers le texte qui nous est proposé à l’étude comment l’écrivain, écartelé entre plusieurs références culturelles, tente de reconstituer son enfance et les divers sentiments vécus à cette époque à

« Sommes-nous tous racistes? Non, mais nous sommes tous exposés à l’hétérophobie. » assure Albert Memmi dans son livre Ce que je crois paru en 1985. Cet écrivain et essayiste franco-tunisien a inventé le concept d' « hétérophobie » qui signifie « la peur de l'autre », le « refus d'autrui au nom de n'importe quelle différence » affirme-t-il. Dans son œuvre, il écrit également «  Le racisme est une misérable machine de mots pour justifier notre hétérophobie et en tirer profit. ». Nous pouvons nous

rejet et/ou d’agression. Alors, le racisme serait-il la conséquence de notre hétérophobie et n’en abusons pas ? Pour répondre à cette question nous parlerons de la peur d’autrui et de ces conséquences excessives. Dans Ce que je crois, Hétérophobie et racisme Albert Memmi note deux constats : le premier étant que le racisme ce trouve en chacun de nous. Le second : ceci s’explique par le fait que nous possédons une peur agressive d’autrui. Notre inquiétude fasse aux différences et aux autres nous pousse

(alinéa) Les faiblesses des « civilisés » sont mises en lumière dans le texte d’Albert Memmi. Dans sa nouvelle Ce que je crois, il nous fait part d’un nouveau concept qu’il appelle « l’hétérophobie ». Il nous explique dans cet extrait que ce phénomène est universel et qu’il touche tout individu de toute société. Il consiste en la peur et le rejet de l’autre sur sa différence, en quelque sorte Albert Memmi, nous apprend que nous sommes tous, au plus profond de nous, raciste. L’hétérophobie est exprimée

de Bougainville). Jacquart cite l’exemple du peuple Esquimaux d’Ammassalik, étudié par R.Gessain. Discussion. En introduction : il faut rappeler les enjeux du sujet, le problème posé, et annoncer le plan. Par exemple : Le généticien Albert Jacquart affirme dans Eloge de la différence que ce qui fait la richesse de l’humanité est son hétérogénéité. Les différences, selon lui, nous enrichissent. Mais il ne nie pas qu’elles peuvent aussi être sources de craintes et de repli sur soi. En

fraternité". p. 155-161. 9, Spécial: Abdennour Douiri: Mériem ou la déchirure. Paris, ISSN 1270-9131 Marsa édition, 103, Bd. Mac Donald, 75009 Paris. Périodique. 1999 Numéro: 31 -32, Abdennour Douiri: Mériem ou la déchirure. KELLE, Michel. Portraits croisés: Mouloud Feraoun et Emmanuel Roblès. p. 187-204. Spécial: Yamina Méchakra: Arris. Paris, ISSN 1270-9131 Marsa édition, 103, Bd. Mac Donald, 75009 Paris. Périodique. 1999 Numéro: 33 -34, Yamina Méchakra: Arris. BENCHEIKH, Djilali. Djilali Bencheikh:

est supérieur à certains individus appartenant à certaines races. Ces individus «infé­rieurs», il a donc le droit de les mépriser. Le mépris engendre la haine, et le complexe d’infériorité et d’impuissance est surmonté par l’agres­sion. Il est, je crois, nécessaire de noter que si les facteurs psychologiques jouent un rôle important dans la genèse du racisme, celui-ci est favorisé par toute une série d’éléments, en particulier, par des facteurs socio-économiques, par les inégalités de toutes sortes