Alcinoos

précisément le chant VIII dans lequel, Ulysse échoue sur les rivages de Phéacie. Il est alors recueillit par la fille d’Alcinoos, roi de Phéacie, qui l’emmène à la ville. Ulysse ne donnera son nom à personne, et restera nommé comme «  l‘étranger ». Alcinoos lui offre l’hospitalité et organise un banquet dans en son honneur. C’est là qu’Ulysse laisse son oreille écouter les chants de Démodocos, l’aède de Phéacie. Quelle place et quels rôles le poème donne-t-il à l’aède dans le chant VIII ? Nous verrons

chant X où il répète à ses hommes toutes les mises en garde que lui a dit Circé) : ces répétitions servent à montrer à quel point la parole divine est efficace. - Les hommes s’adressent aux dieux par des prières (ex : Ulysse prie avant d’entrer chez Alcinoos et Athéna apparaît) ; alors que les dieux parlent aux hommes en se déguisant et en déguisant leur voix. B – Parole humaine. - Des épisodes de perte de l’humanité. Au chant X, par exemple, lorsque Circé transforme les compagnons d’Ulysse en

chant V) pour obtenir son aide dans son départ. Lorsqu’Ulysse arrive chez le Phéaciens, il rencontre d’abord Nausicaa, la fille du roi Alcinoos. Il s’Adresse à elle avec flatterie et adresse pour lui demander un vêtement et le conduire au palais du roi (au chant VI). Lorsqu’il arrive au palais, Ulysse implore la reine Arété et échange des compliments avec Alcinoos. Dans un deuxième temps nous intéresser comment la parole est un moyen d’Ulysse pour s’adresser aux dieux. Ulysse s’adresse avec adresse

intervient en sa faveur ; Alcinoos le prie de participer à la libation et l'assure qu'il sera reconduit dans sa patrie. A une question d'Arété qui a reconnu les vetements prétés par Nausicaa, Ulysse conte son arrivée en Phéacie et l'accueil que lui fit la princesse. Après un échange de compliments entre le roi et l'étranger Arété lui fait dresser un lit dans l'entre et l'on va se coucher. Chant 8 : Des le matin les Phéaciens se réunissent à l'agora pour voir le nouveau venu. Alcinoos ordonne aux jeunes

Les personnages masculins sont caractérisés par des épithètes qui ont trait aux grandes valeurs humaines, comme la patience, le courage, la sagesse, l’audace, la générosité. En effet, il est question d’ « Alcinoos le généreux », de « l’endurant Ulysse », du « vaillant Ulysse », du « sage Alcinoos », du « divin Nestor ». Ils sont également qualifiés selon leur appartenance, à une ville ou à une famille. Un personnage est en effet « fils de » tel autre personnage, ou de telle région. Par exemple, on

le narrateur Chants IX à XII, il raconte ses aventures à Alcinoos * Structure et organisation : Organisation générale : -Chants I à IV : préoccupation divines et humaines (assemblée des dieux) « La télémaquie » voyage de Télémaque à la recherche de son père -Chants V à VIII : reprise des aventures d’Ulysse (départ de chez Calypso, la tempête qui le mène à l’île schérie) -Chants IX à XII : Ulysse narre ses aventures à Alcinoos -Chants XIII à XXIV : Retour et vengeance d’Ulysse à Ithaque

d'Alcinoos. Il agit comme Athéna le lui a recommandé, et Alcinoos accepte de l'accueillir en vertu des lois de l'hospitalité. Après lui avoir offert un repas, le roi interroge Ulysse sur son nom et ses origines. Ulysse, sans dire son nom, décrit son séjour chez Calypso puis sa navigation jusqu'en Phéacie et l'accueil que lui a fait Nausicaa. La conversation et le repas terminés, Ulysse passe la nuit au palais. Chant VIII Le jour suivant, Alcinoos invite Ulysse à un banquet en son honneur. L'aède Démodocos

rôle de personnage et d’aède ; le premier chant fait une première approche montrant l’éloquence de la parole du personnage : « Ô muse !!! » (Chant I, vers 1) étant des paroles chantées. L’émerveillement des récits contés par Ulysse à la cour du roi Alcinoos : celui-ci lui demandant de retarder son départ afin de continuer à l’émerveiller par son récit conté par celui-ci et donc par sa parole « A ces mots , tous restèrent sans parler dans le silence ; ils éraient sous le charme en l’ombre de la salle »

genoux devant la reine (v.151-152). Echénéos, un vieillard, remarque au roi de ne pas laisser l’hôte à terre (v.159,160). De plus, il insiste sur la nécessité de lui offrir un repas (v.166) et du vin (v.164), après l’avoir fait asseoir dans un siège. Alcinoos ira jusqu’à installer Ulysse dans le siège de « son fils Laodamas / qui était près de lui et qu’il chérissait plus que tout » (v.169-171). Avant le repas, il lui fait laver les mains (rituel de purification, pour les dieux v. 173), avant de faire

bien au-dessus du commun des mortels. Homère va meme jusqu’à l’appeler “l’Egal des Dieux” (vers 331, chant 6) et Athéna le compare à elle pour sa ruse : “nous sommes toi et moi/des astucieux” (vers 296-297, chant 13). Ulysse lui-même se présente à Alcinos comme “Ulysse fils de Laerte, dont les ruses/sont fameuses partout, et dont la gloire touche au ciel” (vers 19-20, chant 9). Ulysse a un rapport aux Dieux “priviligié” : il a le respect et le soutien d’Athéna, l’assemblée des Dieux, au chant 5, statue