Alexandre de Médicis

La Florence de Médicis/ La France 1830 Le drame romantique semble tout à fait propre à illustrer ce questionnement dans la mesure où il permet à Musset de conduire un certain nombre d'échos entre la Florence du 16ème siècle et la France du début du 19ème siècle. L'histoire se dérouler à Florence 1537 dans les deux dernières années du règne d'Alexandre de Médicis (1536-1537). Pendant cette période la ville de Florence est contrôlée par Charles Quint empereur du St Empire et par le pape. Ces derniers

Lorenzo, personnage aux multiples facettes. I/ Lorenzo: personnage de débauche. Au début de l'œuvre de Musset, Lorenzo semble être l'entremetteur du Duc de Médicis. Lorenzo parle de la débauche lors d'une longue tirade et commence par dire : « Nous n'avons avancé que moitié. Je réponds de la petite ». Suite à ces mots, la tirade permet de comprendre que Lorenzo est un habitué voir un expert de la débauche mais pourtant, il apparaît tout de même comme un homme très éloquent, très bon orateur ;

Fiche de lecture : La Reine Margot Alexandre Dumas Alexandre Dumas (père) est né le 24 juillet 1802 et mort le 5 décembre 1870. Il est le fils d’Alexandre Dumas, général d’Empire ayant combattu aux côtés de Napoléon Bonaparte, durant la Révolution française. Alexandre Dumas (père) va chercher à regagner l’héroïsme de son père. C’est le fils d’une esclave noire ce qui explique ses cheveux crépus et sa peau mate. Dumas est accusé d’avoir des nègres, c'est-à-dire des collaborateurs qui écrivent les

« spectacle dans un fauteuil ». Pour l’écrire, Musset s’est inspiré de l’ouvrage que George Sand lui a confié : « Une conspiration en 1537 ». Il n’en verra jamais la représentation de son vivant. La Florence du XVIème siècle dirigé par le Tyran Alexandre de Médicis dans laquelle évolue le personnage principale de Lorenzaccio, devient pour Musset un lieu de bouleversements politiques, parallèle parfait pour traité en réalité du contexte politique au XIXème siècle. Cependant, cette « grande œuvre » de Musset

ACTE I, Scène 4 Une cour du palais du Duc. Le duc Alexandre sur une terrasse ; des pages exercent des chevaux dans la cour. Entrent Valori et sire Maurice. LE DUC, à Valori. Votre Eminence a-t-elle reçu ce matin des nouvelles de la cour de Rome ? VALORI. Paul III envoie mille bénédictions à votre Altesse et fait les voeux les plus ardents pour sa prospérité. LE DUC. Rien que des voeux, Valori ? VALORI. Sa Sainteté Craint que le duc ne se crée de nouveaux dangers par trop d'indulgence

Lorenzaccio lui-même, les gestes, la démarche, le  masque  du chétif et  sombre jeune homme, le verbe calculé, amer et railleur de l'éphèbe dévirilisé par la débauche en qui rugit une âme de lion. Comme il feint la peur devant une épée, le mignon du Médicis ! il pâlit, il se pâme, et, tout à l'heure, dans l'arsenal, contre Scoronconcolo, le fer en main, il poussera le spadassin avec une énergie, une violence, une fureur, des clameurs terribles, tel le fauve bondissant sur sa proie », écrit par exemple

Acte 1 Scène 1 : Lorenzo, Giomo et Alexandre de Médicis Une nuit, dans un jardin de Florence, Lorenzo et Giomo accompagnent Alexandre de Médicis. Ils attendent une belle jeune fille que le duc a payée pour aller avec lui au bal de Nasi. Celle-ci se fait attendre, quand son frère - Maffio - la voit traverser le jardin. Inquiété par sa fugue, il la poursuit et tombe nez à nez avec le duc, Giomo et Lorenzo. Il leur demande ce que cela signifie. Il les menace de rapporter les faits au duc puis les

.....................................................................................160 ii Lorenzaccio Auteur : Alfred de Musset Catégorie : Théâtre Le duc Alexandre de Médicis est jeune et mène une vie de débauche. Il règne sur Florence par la terreur. Il est détesté, mais pas autant que son cousin, Lorenzo de Médicis, surnommé Lorenzaccio. Licence : Domaine public 1 ACTE I ACTE I 2 SCENE PREMIERE Un jardin. − Clair de lune ; un pavillon dans le fond, un autre

Corneille), Musset crée un personnage porteur d’un profil héroïque différent, singulier. Il est, nous l’avons annoncé dans notre introduction, une incarnation parfaite de ce que l’on pourrait appeler un anti-héros. Compagnon de vices du Duc Alexandre de Médicis, pourvoyeur de ses débauches, cynique et cruel à souhait, Lorenzo illustre ce mot de La Bruyère : « Il semble que le héros est d’un seul métier qui est celui de la guerre et que le grand homme est de tous les métiers… l’un et l’autre mis ensemble

c'est-à-dire le Duc Alexandre, par son autorité et pour ses propres besoins se situent au dessus des lois. On remarque cela grâce à l’emploi d’impératifs et de tournures impersonnelles [« Pages, montez ici » - « Laissez faire, laissez faire » - « Qui parle ici, quand je parle »]. Ce duel devient sérieux lorsque le Duc aborde une notion beaucoup plus grave, l’honneur des porter le nom des Médicis [« Fi donc ! tu fais honte au nom des Médicis » - « Une épée, une épée ! Un Médicis ne se laisse point