Allusions Mythologiques Dans Phedre

I – Les métaphores mythologiques La première catégorie de métaphore que l’on rencontre dans « L’Art d’aimer » est la catégorie des métaphores mythologiques. En effet, dès les première lignes, Ovide fait référence à Typhis et à Automédon. Typhis, de Béotie, était le pilote du vaisseau des Argonautes et donc le meneur de ce bateau. Automédon, quant à lui, était le conducteur du char d’Achille pendant la guerre de Troie. Dans sa métaphore : « Le Typhis et l’Automédon de l’amour », Ovide se compare

cinq extraits appartenant à des pièces de théâtre d’époque et de genres divers ; ce seront tous des scènes d’exposition Tout d’abord ces textes abordent différemment les conventions de la scène d’exposition : Molière, dans Tartuffe, Racine dans Phèdre et Marivaux dans le Jeu de l’amour et du hasard préservent l’illusion théâtrale en intégrant les éléments de l’exposition à un dialogue. En revanche, Musset, dans On ne badine pas avec l’amour et Anouilh, dans Antigone, ont recours aux procédés de

Acte II, scène 5 Notes - Vers 634 : «Prince» : Phèdre jusqu’ici appelait Hippolyte «Seigneur» ; elle lui donne désormais le titre de «Prince», considérant que, succédant à son père, il est maintenant roi. - Vers 637 : «du Dieu des morts déshonorer la couche» : On disait que Thésée devait aider Pirithoüs à enlever Proserpine, épouse du dieu des Enfers, Hadès (Pluton). Par la mention de cette infidélité, Phèdre montre sa désaffection, son mépris pour le vil séducteur qu’est son époux. Mais ces débordements

bibliographie), une tragédie grecque (Œdipe-Roi de Sophocle) et une adaptation moderne (Jean Giraudoux ou Jean Anouilh). 4. De plus, au regard des échanges faits en classe, il faudrait que vous vous renseigniez sur les figures et principales intrigues mythologiques. Les ouvrages sont pléthoriques, mais je vous suggère deux références : d’une part, l’ouvrage d’Edith Hamilton, La Mythologie, chez Marabout, très clair, complet et d’une lecture aisée ; d’autre part des extraits des Métamorphoses d’Ovide : ce

Commentaire composé Phèdre ; acte1, scène 1. Premièrement, nous allons commencer par vous présenter l’auteur de la pièce « Phèdre » ; Jean Racine. Jean Racine est né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699. Malgrès son enfance difficile, il reçut une solide éducation littéraire marquée par le jansénisme. Il choisit par la suite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre et il s’imposa par évidence comme l’écrivain classique de la tragédie des

1 Une fin tragique : La mort d'Hippolyte (Jean Racine, Phèdre, Acte V, scène 6, 1677.) I. Notions à connaître : 1. Contexte mythologique : Phèdre est "la fille de Minos et de Pasiphaé". Le dieu de la mer, Poséidon (que Racine appelle de son nom latin, Neptune), fait sortir des flots un superbe taureau blanc, que Minos refuse de sacrifier en l'honneur du dieu. Ce dernier punit alors Pasiphaé, en la rendant amoureuse du taureau. Un monstre, le Minotaure, naîtra de leur union, et sera tué par Thésée

Lecture analytique n°16 RACINE, Phèdre, 1677, acte II, scène 5. !!! La flèche  introduit des remarques portant sur la représentation (perspective importante puisque le texte théâtral est un texte à représenter et que votre objet d'étude insiste sur ce point : « Le théâtre, texte et représentation) Quelques éléments pour une introduction : Présentation de l'auteur et de l'oeuvre : Racine, célèbre dramaturge de la fin du XVIIe siècle. Auteur de Phèdre, tragédie en alexandrins, créée (c'est-à-dire

Racine, Phèdre Auteur : Né en 1639, Jean Racine devient très vite orphelin et se fait admettre au couvent janséniste où il reçoit une solide éducation morale et religieuse. A partir de 1658 il commence à fréquenter les milieux mondains et littéraires et devient dramaturge : il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Les succès s'enchaînent avec Bérenice (1667), Bajazet (1672), ou Iphigénie (1674). Il intègre l'Académie française en 1673. En 1637, il rompt avec le théâtre et devient

situation tragique : terreur et pitié RACINE, Phèdre (1677) – Acte II, sc.5 I - Présentation L’auteur : Inspirée des tragédies du Grec EURIPIDE (Vè av. JC) et du latin SÉNÈQUE (Ier ap. JC), cette pièce marque le début du succès pour Racine qui y voyait lui-même son chef d’oeuvre. Elle met en scène l’amour quasi incestueux de Phèdre, femme du roi d’Athènes Thésée, pour son beau-fils Hippolyte. La pièce : Déchirée par la haine d’elle-même et la culpabilité, Phèdre se

passion interdite I/Un amour non réciproque L’amour entre Phèdre et Hippolyte ne peut exister car c’est une passion non-réciproque. Elle se décrit comme étant atteinte « d’un incurable amour » pour lequel les « remèdes [sont] impuissants » (283). L’adjectif antéposé incurable fait allusion à la malédiction de Vénus, qui lui a infligé cet amour. Le mot impuissant placé à la rime prouve que Phèdre ne peut s’empêcher d’aimer. Cependant, Phèdre est détesté par Hippolyte, c’est elle qui « pressai[t] son