Almamy

Maba Diakhou Bâ, né en 1809 et mort en juillet 1867, est un marabout du Rip, disciple d'Oumar Tall, devenu almamy du Saloum. C'est un descendant de la dynastie des Dényankobés, par la branche des familles « Bâ » de la région du Badibou, d'origine toucouleur. Il est le fils de Ndiogou Ba, un marabout originaire du Fouta-Toro venu s'installer au Saloum, et de Diakhou Dieye, femme d'origine wolof native duDjolof. Maba Diakhou Bâ, natif du Badibou, reçoit sa formation coranique au Cayor, dans la ville

ne fait pas partie de ceux qui avaient jusqu’alors participé à la révolte. b) Abdul Kader KANE (1776-1807) Kane était cependant un parent. Ainsi à l’âge de 50ans, il accepta l’offre qui lui était faite et se fit discerner le titre de premier almamy du Fuuta Tooro. Par cette décision, les Torodbé s’engageaient à poursuivre leur révolution. De la fin des années 1770 jusqu’à 1796, sous la conduite d’Almamy Abdul, la plupart des entreprises musulmanes furent couronnées de succès. Les Deenyanké furent

force. Ensuite les chefs se séparèrent , chacun revint dans sa province : Alpha Amadou à Kolladhe Cheikh Saliou Balla à Koyin Tierno Souleymane et Tierno Ciré à Timbi Cheikh Ibrahima Ibn Nouhou (Karamoko Alpha mo Timbo) et le fils de son oncle, Almamy Ibrahima Ibn Maliki à Timbo Alpha Samba à Bhouria Alpha Mamadou Sadio à Fougoum Alpha Moussa à Kébali Alpha Mamadou Cellou ( Karamoko Alpha à mo Labé ) à Labé. Il habitait à Ley Bilel. Les fétichistes des environs se réunirent pour combattre

en est arrivé, de modification en modification, au nom de Mboumba. Réputé pour son statut de capitale des Almamy depuis l’ère de la colonisation, Mboumba est un village historique, longtemps côtoyé par les Blancs. Pour mieux contrôler leurs colonies et faciliter l’exploitation sous toutes ses formes, ces derniers l’ont érigé, pour sa position stratégique, en capitale des Almamy et y ont installé des chefs de canton dont le rôle principal consistait à veiller sur le paiement assidu des impôts

wolofs et les petits États malinkés du Niani et du Wouli. C'est avec le Fouta Djallon, qui entretenait avec le Gabou de bonnes relations au départ, que le Gabou allait entrer en conflit, au milieu du xixe siècle, notamment avec Alpha Yaya Molo, et les almamys du Fouta-Djallon, Alpha Ibrahima et Alpha Bokar Birame. Les Peuls du Gabou ne supportant plus le despotisme, les humiliations, l'exploitation des Mansa envers eux, firent appel à Alpha Yaya Molo qui organisa avec l'aide du Fouta-Djallon un soulèvement

conquête coloniale achèvera sa perte en le divisant. C'est avec le Fouta Djallon, qui entretenait avec le Gabou de bonnes relations au départ, que le Gabou allait entrer en conflit, au milieu du XIXe siècle, notamment avec Alpha Yaya Molo, et les almamys du Fouta-Djallon, Alpha Ibrahima et Alpha Bokar Birame.Les Peuls du Gabou ne supportant plus le despotisme, les humiliations, l'exploitation des Mansa envers eux, firent appel à Alpha Yaya Molo qui organisa avec l'aide du Fouta-Djallon un soulèvement

Etat tenu par les Peuls (jusque-là dominés par les Dyalonkés) ; Islam est un fort ciment, avec phénomène de guerre sainte menée par les Peuls. Société très hiérarchisée, avec à sa tête un « almamy » (imam), choisi par des familles aristocratiques. (Fouta-Toro : qqs points communs avec le précédent, comme almamy fin XVIIIème ; mais son pouvoir est moins fort et la population est en grande partie toucouleur.) Les autres exemples, qui font l’objet de vrais dvpts dans ce cours, sont (par ordre d’apparition

et les petits états mandingues du Niani et du Wouli. C’est avec le Fouta-Djalon qui entretenaient de bonnes relations avec le Gaabou au départ que le Gaabou allait entrer en conflit au milieu du XIXe siècle, notamment avec Alphayaya Mollo et les almamys du Fouta-Djalon : Alpha Ibrahima et Alpha Bocar Birame. ii.1.la chute de l’empire du gaabou Les peuls du Gaabou ne supportant plus le despotisme, les humiliations, l’exploitation des Mansa envers eux, firent

indigènes qui supportent la majeure partie des frais d’administration ; le service de la dette coloniale est colossal. Face à la conquête française, la résistance africaine est réelle, notamment dans les empires d’Ahmadou entre le Mali et le Niger, de Almamy Samory au Soudan ou de Rabah au Tchad. Mais elle est rapidement écrasée. L'expansion coloniale est accélérée après 1876 ; il s'agit d'atteindre le fleuve Niger, ce qui implique un contrôle total du Sénégal. Les campagnes militaires se heurtent alors

Coloniale: l'exemple du Sine: 1859–1940. Université Cheikh Anta Diop de Dakar, (2005) 34. ↑ I.D. Thiam. Maba Diakhou Bâ Almamy du Rip (Sénégal), Paris, ABC, Dakar-Abidjan, NEA, 1977, p. 44 35. ↑ Lanker. Nadine Van & Lussier-Lejeune, Florence, Sénégal. L'homme et la mer, Dossiers Pédagogiques. Année scolaire 2006–2007, Projet Qualité. p. 73 36. ↑ I.D. Thiam. Maba Diakhou Ba Almamy du Rip (Sénégal), Paris, ABC, Dakar-Abidjan, NEA, 1977, p. 44 Cheikh Diouf. Fiscalité et Domination Coloniale: l'exemple