Alois Riegl

WoRnrNcen. - Abstraction et Einfûhlung. Contribution à la psychologie du sryle. Présentation par Dora Velr-lr,R. Traduction par Emmanuel MenrrNeau. F.W.J. Scnelllr,rc. - Textes esthétiques. Présentation par Xavier Trllrer-rr. Traduction par Alain PenNer. Aloïs Rtecl . - Grammaire historique des arts plastiques.Présentationpar Otto P,q.crrr.Traduction par Eliane Knuruolz. W. KaNotNsKy, F. MnRc. - L'Almanach du Blaue Reiter. Présentation par K. LnnrHprr. Georg Luracs. - Philosophiede I'art 09f2-M). Présentationpar

valeur ne peut être comprise que par une excellente connaissance des sources littéraires. Il s’oppose donc ici à Heinrich Wölfflin (1864-1945) et au formalisme. Lui-même élève de Von Schlosser (1866-1939), Panofsky est toutefois plus clément envers Alois Riegl (1858-1905) à qui il reprend l’épineux concept de Kunstwollen. En effet, là où les théories formalistes gomment la signification culturelle la pensée panofskienne insiste sur le fait que les formes symboliques sont chargées d’un sens culturel.

connaissons commence à se codifier avec la réforme grégorienne. De ce point de vue, comme le disait Aloïs Rigel, « l'œuvre d'art est avant tout un document historique » : elle ne peut se comprendre qu'en étant référée à ce qu'il nomme un Kunstwollen, « une volonté de faire œuvre », volonté propre à un moment déterminé d'une culture déterminée, bref à un Zeitgeist, « un esprit du temps ». Selon Riegl, l'histoire de l'art est celle de la transformation continue de cette volonté artistique, chaque œuvre

très politique ; 2°/sur l'axe Nord-Sud, puisque les Vandales, puis les Arabes conquièrent l'Afrique du Nord ; 3°/interne, puisque l'Europe se scinde en plusieurs entités nationales. Aussi, certains historiens – en premier lieu l'historien allemand Aloïs Riegl au début du XXe siècle – ont repoussé la limite d'une période dénommée « Antiquité tardive » (Spätantike), en mettant justement l'accent sur la permanence de traits caractéristiques de la fin de l'Antiquité jusqu'au règne de Charlemagne. Une telle

monumental, éditions du patrimoine / Fayard, Paris, 1999. - LENIAUD Jean-Michel, L'utopie française, essai sur le patrimoine, Mengès, Paris, 1992. - NORA Pierre (dir.), Science et conscience du patrimoine, éd. du patrimoine / Fayard, - Paris, 1997. - RIEGL Aloïs, Le culte moderne des monuments, Seuil, Paris, 1984. (1903) Séminaires Histoire de l’architecture contemporaine & Archéologie du projet / Bibliographie de travail/ 2020-2021 4 Patrimoine du XXe siècle - TOULIER Bernard, Architecture et patrimoine

qui montre l’association entre peintres et architectes puisque Klint peint la frise Beethoven. Partage de mêmes principes plastiques artistiques (théorie du revêtement) : 3 théoriciens : Gottfried Semper (1803-1879), Karl Botticher (1806-1889), Alois Riegl (1858-1905). Pour eux, l’ornement est essentiel à l’humanité. Ils vont chercher les formes d’art les plus anciennes. Le fondement de l’art c’est le revêtement. Ce qui les intéresse c’est le textile, le maquillage, le tatouage, les choses à la surface

Bas-empire (en particulier paléo-chrétien) aux formes simplifiées sera perçu comme une décadence sous les coups de boutoir des invasions barbares. Le tournant de cette perception a lieu avec la publication, en 1901, à Vienne, de l'ouvrage d'Aloïs Riegl, L'art du Bas-Empire romain qui montre que la création artistique qui accompagne la chute de l'Empire romain, ne doit pas être interprétée comme décadence mais comme changement de norme et naissance d'un nouveau paradigme. On notera la concordance

Bas-Empire (en particulier paléochrétien) aux formes simplifiées sera perçu comme une décadence sous les coups de boutoir des invasions barbares. Le tournant de cette perception a lieu avec la publication, en 1901, à Vienne, de l'ouvrage d'Aloïs Riegl, L'art du Bas-Empire romain qui montre que la création artistique qui accompagne la chute de l'Empire romain, ne doit pas être interprétée comme décadence, mais comme changement de norme et naissance d'un nouveau paradigme. On notera la concordance

W et aux thèmes fondamentaux qui la structure. « Le premier ouvrage de Winckelmann (les Réflexions) va avoir une influence considérable et se trouve à l’origine de l’art qu’on nommera beaucoup plus tard néoclassique. A la fin du XIXe siècle, Aloïs Riegl reconnaît en Winckelmann le fondateur de l’histoire de l’art : « Ce qui fait de Winckelmann le premier historien d’art, c’est son penchant prononcé à déterminer et mettre en évidence les traits communs dont il a découvert la présence dans toutes

hommes et des sociétés. Aloïs Riegl (1858 – 1905) est le fondateur de l'école de Vienne. Il posera son concept de Kunstwollen (Volonté d'art) pour exliquer l'apparition des oeuvres dans leurs époques. Selon Riegl, l'art est le résultat d'une intention et d'un but. Ces deux paramètres changent en fonction des cultures. Le Kunstwollen de Riegl prend aussi bien en compte l'art que les arts appliqués, les oeuvres d'art en particulier et les styles dans leur entier. En 1901, Riegl publie L'art du Bas-Empire