Aloysius Bertrand Clair De Lune

La poésie CORPUS ET SUJETS 1 Série L - France métropolitaine - Juin 2006 Objet d’étude : La poésie. CORPUS TEXTE A. Aloysius Bertrand, « La Ronde sous la cloche », Gaspard de la nuit, III-6, 1842. TEXTE B. Arthur Rimbaud, « Les Ponts », Illuminations, 1886. TEXTE C. Arthur Rimbaud, « Aube », Illuminations, 1886. TEXTE D. Henri Michaux, « La Jetée », Mes propriétés, L’Espace du dedans, 1930. TEXTE E. Francis Ponge, « Le Pain », Le Parti pris des choses, 1942. ÉCRITURE I. Vous répondrez

| | | | | | |par le travail. | |Bertrand, "Le clair de |Poésie |Descriptif |Description du décor |Fantastique |Montrer au lecteur un décor | |lune", 1842 | | |entourant l'auteur | |fantastique, angoissant. Exposer la | |

thèmes qu’elle apporte la poésie Romantique apporte une nouvelle technique d’écriture poétique. A cette époque la poésie suscite beaucoup d’intérêt et donc sa versification est assouplie ce qui donne lieu à l’apparition de l’écriture en prose par Aloysius Bertrand. On a alors dans ces poèmes un mélange des registres comique et tragique ainsi que l’utilisation du rythme ternaire et d’enjambements. La poésie Romantique apporte donc de nouveaux thèmes ainsi qu’une nouvelle technique d’écriture. La poésie

Recueil de vers,1628,Pierre de Marbeuf XVIIe Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir ! N'est-ce pas, mon hôte ? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute ! On dirait l'hiver ; Parfois on s'y trompe..

Pas de vitres à ses fenêtres Mais elle a son espoir la grande humanité On ne peut vivre sans espoir. Nâzim Hikmet UN RÊVE Il était nuit. Ce furent d'abord, — ainsi j'ai vu, ainsi je raconte, — une abbaye aux murailles lézardées par la lune, — une forêt percée de sentiers tortueux, — et le Morimont grouillant de capes et de chapeaux. Ce furent ensuite, — ainsi j'ai entendu, ainsi je raconte, — le glas funèbre d'une cloche auquel répondaient les sanglots funèbres d'une cellule, —

Le désir de peindre, Charles BAUDELAIRE Introduction - poème en prose : expression oxymore car au départ la poésie est en vers classiques codées - Baudelaire fait preuve d’originalité et lance réellement les poèmes en prose, accompagné pas Aloysius Bertrand qui y a aussi contribué - qui parle ? le locuteur poète  A qui ? destinataire externe : le lecteur -  pour Baudelaire, « la modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable

la qualité poétique du texte ne dépend pas des vers et rimes. Aloysius Bertrand « Gaspard de la nuit », structure narrative en triple histoire au même moment dans trois lieux différents, 3 fils narratifs, 1. Dans une abbaye les cris des prisonniers augustin en prison2. Une forêt jeune fille Marguerite pendue par son amant 3. Dernier paragrapheSur ce qu’on voit, ce qu’on entend puis on a des détails sur les personnages Structure claire Agencement rhétorique, paragraphe anaphorique, puissante = équivalent

Odelettes dans lequel Nerval y a rassemblé plusieurs pièces qui sont autant de rêveries dans lesquelles le poète exprime un attachement à un passé idéalisé et intime, d’inspiration chevaleresque et romantique Nous étudierons ensuite un poème de Aloysius Bertrand tiré de  Gaspard de la nuit , « Un Rêve » et publié en 1842. Ce poète est surtout célèbre pour avoir crée le poème en prose. Le quatrième poème est « Rêve Parisien » de Baudelaire tiré des Fleurs du mal et publié en 1861. Ce recueil de

Les années de la restauration (1815 -- 1830) voit apparaître des traductions d'oeuvres populaires de diverses contrées. Ainsi apparaît la ballade romantique, écossaise ou allemande, qui offrira aux auteurs de poème en prose (à commencer par Aloysius Bertrand) le modèle formel d'une pièce composée en couplets, comportant fréquemment des formules répétées ou modulées en manière de refrains. Le terme de « traductions » permet aussi de faire passer des créations plus personnelles : Prosper Mérimée publia

«  nuit sans air » négation+ assonance(an), ceci provoque une sensation d'étouffement de pesanteur.V2 : tiret du V 2, sœur à décrire le cadre.V1-V2 : «  nuit »/  «  lune », éléments fantastiques= ambiance fantastique, la lune= cadre romantique, elle éclaire de façon vive en espace naturel sombre, sens de la vue.V2 : «  plaque », «  métal »,  «  découpure », allitérations [p],[t],[k], sonorité vibrante soulignent la noirceur,