Aloysius Bertrand Harlem

même de valeur dans le processus fort complexe et délicat de quête culturelle et identitaire dans les conditions actuelles d’un monde en mouvement, apparemment peu enclin à retrouver ses repères. Bibliographie Hazael-Massieux, Marie-Christine, Bertrand, M. (sous la direction de), Langue et identité narrative dans les littératures de l’ailleurs, Publications de l’Université de Provence, 2005. Laronde, M. (éd.), L’écriture décentrée. La langue de l’Autre dans le roman contemporain, Paris, L’Harmattan

de descriptions de paysages, d’auberges, de villes, de théâtres, vivant reportage sur les temps anciens. Aloysius Bertrand et Gaspard de la nuit Pendant que Victor Hugo se réjouit de son élection à l’Académie française, en 1841, l’un des plus grands poètes du XIXe siècle meurt de tuberculose, seul, méconnu, dans le dénuement le plus total ! Il s’appelle Louis Bertrand, dit Aloysius Bertrand, né en 1807, dans le Piémont. L’année suivante, grâce à son ami le sculpteur David d’Angers, son unique recueil

descriptions de paysages, d’auberges, de villes, de théâtres, vivant reportage sur les temps anciens. Aloysius Bertrand et Gaspard de la nuit Pendant que Victor Hugo se réjouit de son élection à l’Académie française, en 1841, l’un des plus grands poètes du XIXe siècle meurt de tuberculose, seul, méconnu, dans le dénuement le plus total ! Il s’appelle Louis Bertrand, dit Aloysius Bertrand, né en 1807, dans le Piémont. L’année suivante, grâce à son ami le sculpteur David d’Angers, son unique

more sophisticated and serious reflections on death and, above all, to his translations of the Psalms (1541, 1543) which, many times reprinted, became part of the Protestant tradition. After his death, ‘marotique’ poets (like the anti-Neoplatonic Bertrand de la Borderie (c.1507–after 1547) and Charles Fontaine (b. 1514) who made ‘gayeté naturelle’ an essential part of the poet’s make-up) attempted to imitate his manner and achieve comparable success. But they lacked his wit, charm and craft and did