Alphonse Lamartine Les Voiles

qui réside dans la critique, dans la condamnation du romantisme, dépeint comme un poison que la lecture de certains romans distillerait dans l’esprit des jeunes filles. Soulignons d’ailleurs qu’avant Maupassant, Balzac dans Le Curé du village ou Lamartine dans Graziella ont décrit les ravages des romans donnant à voir un monde imaginaire et inaccessible que les héroïnes en question confondent avec le monde réel. Flaubert également a fustigé la part sentimentale et poétique du romantisme en nous peignant

littéraire avant d’en faire la synthèse et la systématisation »115. Durant cette période, les œuvres littéraires et philosophiques françaises ont été à profusion traduites en vietnamien. La Fontaine, Fénelon, Maupassant, Dumas, Lesage, Hugo, Balzac, Lamartine, Musset, Ronsard, Rimbaud, Verlaine etc. ont trouvé leurs lecteurs non francophones au Vietnam, parfois à un grand décalage temporel. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. D’abord, on peut dire que la littérature et la langue vietnamiennes étaient

l’Amiral sont visibles : l’une vient de jeter l’ancre (l’équipage met pied à terre), les deux autres entrent dans la rade. Ce sont des vaisseaux d’une longueur de 30 mètres environ, dotés du gouvernail d’étambot, équipés de trois mâts portant cinq voiles, ce qui permet une meilleure utilisation du vent. Pacifiques (ils n’ont pas d’armes), les Indiens viennent à la rencontre des Européens en leur apportant des cadeaux (bijoux, coffre) : les colons semblent accueillis comme s’ils étaient « venus du

« Voyager, c’est être infidèle. Soyez-le sans remords ; oubliez vos amis avec des inconnus. » (Paul Morand) – « Il n’y a pas d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie. » (Alphonse de Lamartine) – « Certains pensent qu’ils font un voyage, en fait c’est le voyage qui vous fait ou vous défait. » (Nicolas Bouvier) – « Veux-tu vivre heureux ? Voyage avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir. » (Goethe) • Il s’agit, avec

regardant dans la glace, dites-moi que vous ne me trouvez pas trop niais, et permettez-moi de revenir vous voir. Le regard de ce jeune homme était bon et doux ; je fus au moment de l’embrasser. Quant à lui, ses yeux commençaient de nouveau à se voiler de larmes ; il vit que je m’en apercevais, et il détourna son regard de moi. – Voyons, lui dis-je, du courage. – Adieu, me dit-il alors. Et, faisant un effort inouï pour ne pas pleurer, il se sauva de chez moi plutôt qu’il n’en sortit. Je