Alphonse Lamartine Les Voiles

d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encore, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois ! Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui, Je me retourne encore, et d'un

ému jouit deux fois. Céleste fille du poète, La vie est une hymne à deux voix.Alphonse de Lamartine (1790-1869). Recueil : Méditations poétiques (1820).  Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Parisle 28 février 1869. C'est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français. Méditations poétiques est un recueil de poèmes de Lamartine. Lamartine fais ses débuts dans la poésie romantique. Ce recueil est tiré à 500 exemplaires le 11 mars

matières : I – LA POÉSIE DU XVI ÈME SIÈCLE La Pléiade : « Mignonne allons voir si la rose », Pierre Ronsard La poésie engagée : « Je veux peindre la France », Agrippa d'Aubigné II – LA POÉSIE DU XVII ÈME SIÈCLE Le Baroque : « Le Lac », Alphonse de Lamartine Le classicisme : « Le corbeau et le renard », Jean de la Fontaine II – LA POÉSIE DU XIX ÈME SIÈCLE Le Romantisme : « Soleils couchants », Victor Hugo Le Parnasse : « L'art », Théophile Gautier Baudelaire : « Le chien et le flacon », Le Spleen

Une hypallage est une figure de substitution qui inverse les compléments et les noms dans une phrase. Cette figure de style, assez rare, est surtout employée dans des textes poétiques. Ex : "Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire." (Alphonse de Lamartine). "Rêveur" et "sentier" ne sont pas avec le mot adéquat. la logique voudrait qu'on les inverse. - L'hyperbole → Une hyperbole est une figure d'exagération (ou amplification) qui intensifie un propos. Il existe divers moyens de construire

marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. PIERRE DE RONSARD (1524-1585) Poème: « Quand vous serez bien vieille » Quand vous serez bien vieille,

Marquise p.6 • Jean de La Fontaine La mort et le bûcheron p.8 ➢ XVIIIe siècle : • Jean-Baptiste Rousseau La cantate de Circée p.9 • André Chénier La jeune Tarentine p.12 ➢ XIXe siècle : • Alphonse De Lamartine Le Lac p.14 • Victor Hugo Demain, dès l’aube… p.17 ➢ XXe siècle : • Guillaume Apollinaire Le pont Mirabeau p.18 • Paul Eluard Liberté p.20 XVIe siècle Joachim Du Bellay D ‘une famille

vraiment décidé de baser mon anthologie sur un thème précis, avec des auteurs différents, mais une même époque, à savoir le 19ème siècle. L'amour et le romantisme, deux mots indissociables, ont duré un certain moment. Longtemps, des auteurs comme Alphonse de Lamartine, Gérard de Nerval ou l'imposant Victor Hugo ont montré tous les visages de l'amour : l'amour impossible, le bel amour, l'amour éternel ; celui qu'on écrit d'ordinaire avec un grand ''A''. Ils ont su exprimer les états du cœur et de l'âme, confrontés

marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO (1802-1885) Né en 1802, Victor Hugo est toujours présent dans l’histoire de la langue française

montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, - heureux comme avec une femme. Ce septième poème intitulé « Rêves d’automne », a été écrit par Alphonse de Lamartine, poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français. Dans ce poème, Lamartine nous propose une analyse de la mort par l’automne, cette saison qui fait mourir l’été. Tout au long du poème, le poète compare la mort a l’automne, qui est dans le milieu de la poésie

l'esprit romantique qu'on se confie plus aisément à un lac qu'à un ami en chair et en os. . Avec les romantiques, le thème de la Nature devient majeur. La Nature est l'incarnation la plus tangible de Dieu. C'est par elle que, comme on le voit chez Lamartine, le divin manifeste le mieux sa grandeur.Mais pour la plupart des romantiques, le spectacle de la Nature ramène d'abord à l'Homme lui-même: l'automne et les soleils couchants deviennent dès lors des images du déclin de nos vies, alors que le vent