Americanite Dans Volkswagen Blues

un roman postcolonial québécois Le roman Volkswagen Blues a été beaucoup critiqué et étudié par de nombreux auteurs. Cependant personne ne l'a encore abordé comme un roman de type postcolonial. Pourtant les thématiques, les formes et les articulations du texte font un excellent exemple d'écriture postcoloniale. L'analyse que je me propose de faire se déroulera exactement à l'image du récit, soit en trois temps. D'abord, la situation initiale qui provoque l'action, le grand départ et le voyage vers

Jaques Poulin écrit en 1984, Volkswagen Blues, raconte l’histoire de deux personnages, Jack et Pitsémine, qui partent à la recherche du frère de Jack, Théo, dont- il n’as aucune nouvelle depuis quinze ans. Partant de la baie de Gaspé, ils traversent une centaine d’années d’histoire en suivant le chemin pris par les émigrants Américains de 1840, La Piste de l’Oregon, étant aussi le chemin pris par Théo une vingtaine d’années avant eux. Seulement, dans Volkswagen Blues, la recherche de Théo n’est

autosatisfaction, égocentrisme, déshumanisation, solitude, angoisse, désespérance, incommunicabilité, vacuité de la vie (vide), manque de temps. Sortie de secours : ressourcement, quête de l’essentiel, vérité intime, réconciliation avec la vie. Américanité Définition : Selon Jean Morency, l’américanité « repose en grande partie sur l’étude des liens qui unissent la collectivité québécoise […] à la société états-unienne d’une part, de même qu’aux autres » sociétés de l’Amérique. Selon Yannick Resch