Amour Impossible Princesse De Cleves

souffle, hélas ! Hélas ! ne suis-je aussi qu'une onde ? Ne verrai-je plus rien de tout ce que j'aimais ? Au-dedans de moi le soir tombe. Ô terre, dont la brume efface les sommets, Suis-je le spectre, et toi la tombe ? Ai-je donc vidé tout, vie, amour, joie, espoir ? J'attends, je demande, j'implore ; Je penche tour à tour mes urnes pour avoir De chacune une goutte encore ! Comme le souvenir est voisin du remord ! Comme à pleurer tout nous ramène ! Et que je te sens froide en te touchant, ô mort

_________________________________________________________________________________ ‘’La princesse lointaine’’ (1895) Drame en quatre actes en vers Le troubadour provençal, Jauffré Rudel, amoureux de la princesse Mélissinde qu'il n'a pourtant jamais vue, s'embarque pour l'Orient afin d'aller trouver cette créature de rêve. Arrivé à destination, très gravement malade, il envoie son ami Bertrand avec la mission d'amener la princesse auprès de lui. Mais Mélissinde, femme ardente et passionnée, s'éprend de Bertrand

assourdissant, mais il est de surcroît absurde : en effet, perçue par le jeune novice qu’est Fabrice, la scène semble n’avoir aucun sens. • Choix du point de vue interne 2, plutôt qu’omniscient : la scène est vue par Fabrice. Impossible, donc, de l’embrasser du regard pour le lecteur ; impossible également de lui donner sens, Fabrice étant novice sur un champ de bataille. • Ainsi s’expliquent nombre de détails qui sont incompréhensibles pour lui (« Il n’y comprenait rien du tout »), comme l’effet produit par

_________________________________________________________________________________ ‘’La princesse lointaine’’ (1895) Drame en quatre actes en vers Le troubadour provençal, Jauffré Rudel, amoureux de la princesse Mélissinde qu'il n'a pourtant jamais vue, s'embarque pour l'Orient afin d'aller trouver cette créature de rêve. Arrivé à destination, très gravement malade, il envoie son ami Bertrand avec la mission d'amener la princesse auprès de lui. Mais Mélissinde, femme ardente et passionnée, s'éprend de Bertrand

_________________________________________________________________________________ ‘’La princesse lointaine’’ (1895) Drame en quatre actes en vers Le troubadour provençal, Jauffré Rudel, amoureux de la princesse Mélissinde qu'il n'a pourtant jamais vue, s'embarque pour l'Orient afin d'aller trouver cette créature de rêve. Arrivé à destination, très gravement malade, il envoie son ami Bertrand avec la mission d'amener la princesse auprès de lui. Mais Mélissinde, femme ardente et passionnée, s'éprend de Bertrand

DURÉE vivante. Écrire pour permettre à des individus d’accéder à des manières d’être / de vivre qui leur sont étrangères.] Ce type de roman risque de se perdre dans l’informe. Ce roman risque de ne pas réussir à se former en texte – risque d’être impossible à écrire MUSIL, L’homme sans qualités. Roman inachevé… comment cet univers nébuleux de la Kakanie aurait-il une intrigue, une fin… ‘chef-d’œuvre du roman qui s’auto-dissout’, il n’aboutit à rien parce que le projet de Musil, par vocation, visait

L'Astrée, d'Honoré d'Urfé, publié de 1607 à 1627 est le plus célèbre. -le roman historique, qui utilise un cadre et une situation du passé, mais dont les héros ont des caractères contemporains: Le Grand Cyrus, de Madeleine de Scudéry, ou La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette (1670). Dans tous les cas, les héros ont des aventures surtout sentimentales, qui sont l'occasion de longues analyses psychologiques. Ils s'expriment d'une manière raffinée, et même souvent compliquée, en rapport

- Freidel souligne que Sévigné pas la seule à l’époque à être touchée par question d’auctorialité pour une œuvre publiée post-mortem sans assentiment de l’auteur . ex:La Princesse de Clèves , Caractères de La Bruyère, ou Lettres portugaises de Guilleragues - mais le fait que Sévigné ait pas eu l’intention de publier ses lettres veut pas dire qu’elle a pas accordé

marquise » «  je m’y ( à vos pieds) prosterne » - langage militaire : • conquérir est notre destin • je dévore les obstacles : plus l’obstacle est grand, plus la séduction devient intéressante pour le libertin (cfr. La princesse de Clèves) • j’ai besoin d’avoir cette femme pour me sauver du ridicule d’en être amoureux → il parle d’elle comme d’une conquête dont il a ‘besoin’ → le risque d’en tomber vraiment amoureux est déjà réel DISCOURS OBLIQUE :

Aimer sans espoir est encore un bonheur. Je sentais en moi je ne sais quel contentement ineffable. Semblable au prêtre qui s'est avancé dans une vie nouvelle, j'étais consacré, voué à elle. Je m'étais engagé à garder pour moi seul en mon cœur un amour irrésistible, à ne jamais abuser de l'amitié pour amener cette femme dans l'amour. Tous les sentiments nobles réveillés faisaient entendre en moi-même leurs voix confuses. Peut-être voulait-elle tirer de moi sa force et sa consolation, me mettant ainsi