Anachronisme

clairement cette fatalité dans cet extrait : « Moi aussi j’aurais bien voulu ne pas mourir » (24). Pourtant, elle n’est pas la même que l’autre Antigone. Le concept est difficile à expliquer parce que durant toute la pièce d’Anouilh, on retrouve des anachronismes. L’Antigone de la mythologie grecque a commis des actes héroïques, mais l’Antigone d’Anouilh pense être la même que l’autre et voit dans l’enterrement de son frère, l’exploit prodigieux qui lui permettra de faire un acte héroïque, mais qui causera

pensée montrant une politique cynique fascine les hommes de pouvoir eux-aussi arrogants. Cependant, un courant opposé va naître : l’anti machiavélisme qui propose le retour d’une politique morale. Pour terminer, on peut dire que malgré un certain anachronisme, Machiavel avait déjà découvert certains enjeux de l’univers politique actuel. Bibliographie Article de revue HOLEINDRE, Jean-Vincent, « Machiavel. La ruse et la force », Sciences Humaines, Hors-série, n°9, mai/juin 2009, pp. 20-21 Ouvrages

modifié la fin de l'histoire. En effet dans la réalité, Lorenzo s'enfuit, reste en vie encore quelques années et sa mère lui survit, alors que le personnage de la pièce se laisse tuer après avoir appris le décès de celle qui lui a donné la vie. Les anachronismes et "erreurs" historiques sont en fait nombreux dans le drame, montrant à quel point la fidélité historique n'était pas la priorité du dramaturge. En ce sens, on peut donc bien dire que c'est un drame historique que Musset a écrit à partir d'une

portrait évoque des lieux et des personnages de la Grèce Antique, on peut donc légitimement penser que ce portrait à lieu à cette époque ; cependant, Esculape dit à Irène qui se plaint de sa vue qui baisse, de prendre des lunettes. Il y a donc un anachronisme, un décalage qui renforce l'aspect comique de ce caractère. En outre, le fait que le Dieu réponde « le plus court, Irène, c'est de mourir » renforce encore cet aspect comique puisqu'il propose comme remède à la vieillesse la mort qui est le seul

Antigone. Après un long débat avec son oncle sur le but de l'existence, celle-ci est condamnée à être enterrée vivante. Analyse et interprétation. 1) Le prologue La didascalie initiale révèle une inspiration antique mais c’est aussi à travers des anachronismes que le mythe d’Antigone reste moderne. Habituellement, un prologue est un texte qui initie l’histoire, par exemple, en racontant des faits qui ont précédé. Mais ici, le prologue est un personnage, une espèce de narrateur qui s’adresse aux spectateurs

l’Église. Il prône une pratique pure de la religion, sans politique, et réprouve les couvents, vus comme un « anachronisme » :  « Un couvent en France, en plein midi du dix-neuvième siècle, c’est un collège de hiboux faisant face au jour. Un cloître, en flagrant délit d’ascétisme au beau milieu de la cité de 89, de 1830 et de 1848, Rome s’épanouissant dans Paris, c’est un anachronisme. »Livre 8Cosette et Valjean emménagent dans un couvent où Fauchelevent travaille comme jardinier. Celui-ci

voulu actualiser la pièce de Sophocle, la rendre plus moderne en y mettant plus d’humanité comme en témoigne la familiarité des attitudes des personnages – les gardes jouent aux cartes, la reine tricote, Hémon joue les jolis-cœurs – et autres anachronismes et surtout, la rendre intemporelle en supprimant toute évocation de l’antiquité, comme un palais grec à colonnes ou des costumes antiques. CONCLUSION Écrite en 1942, l’année la plus noire de l’occupation1, créée en 1944, aux derniers

l'intérêt de la mise en scène; la réflexion sur l'horreur de la guerre, sur la filiation et bien sur l'amour et l'amitié. Mouawad transforme alors la réalité en sa réalité, la réalité nécessaire à la compréhension de sa pièce et tant pis pour les anachronismes. Dans le même type d'exemple on a pu voir Transfer une pièce contemporaine de Jan Klata mettant en scène des réfugiés allemands et polonais de la seconde guerre mondiale. La force de la pièce réside dans le fait que les personnages sont bien réels

Bougainville, Bernadin de Sait pierre, Paul et Virginie) b) Le temps : Nous ne savons pas quand se passe cette scène, Athènes pourrait nous renvoyer à l’antiquité de même que le nom d’Iphicrate mais Arlequin nous renvoie au Moyen-Age, on est en plein anachronisme, une scène intemporelle. Le spectateur lui ne s’y trompera pas, les comportements d’Iphicrate sont exactement les même que ceux des maitres du 17è et 18è siècle. c) les personnages : reste les personnages qui eux sont très marqués -Arlequin

Ne voyez-vous pas à ma coiffure que je suis républicain dans l’âme ? Regardez comme ma barbe est coupée. » En effet en 1830, les détails vestimentaires signalent les opinions politiques et littéraires, notamment les habits et la barbe. D’autres anachronismes sont présents tout au long de la pièce comme à l’acte I, scène 2 ou la réplique du marchand évoque la crise des industries du luxe vers 1830. De nombreux faits politiques de l’époque de Musset peuvent nous faire penser au déroulement de la pièce