Analyse De La Ballade Des Pendus De Villon

prêtres. Ce n’est qu’au 14ème siècle que la prose acquiert ses lettres de noblesse. Les poèmes sont à forme fixe. Plusieurs formes poétiques co-existent, appropriées à des situations sociales particulières : La ballade est souvent une plainte du poète : La Ballade des pendus de Villon. Le rondeau est un poème à danser : Charles d’Orléans Les Rhétoriqueurs inventent des rimes complexes que R. Queneau et l’Oulipo imiteront au 20ème siècle ! SEIZIEME SIECLE Ecole lyonnaise : Lyon est une capitale

scène des tromperies; la poésie lyrique les troubaires et les troubadours célèbrent le thème de l’amour. Thibault de Champagne au Nord, au Sud Bernard de Vantadou = grands poètes. 2 poètes représentent la poésie lyrique moderne: François Villon « La ballade des pendus » et Charles d’Orléans . La farce de M.Pattelin dont on ignore l’auteur. Ces récits sont écrits par des troubadours ou des troubaires mais ceux sont les clercs qui donnent leur savoir, et impose à la société… Les clercs connaissent

l’humanité. On peut penser aussi aux poèmes « Spleen » de Baudelaire, qui dépeignent le terrible mal-être du poète avec des images saisissantes. Déjà au Moyen Age, François Villon écrivait l’un de ses plus beaux poèmes, dit la « Ballades des pendus », en décrivant de façon réaliste l’horreur des corps en décomposition des pendus : « Quant à la chair, que trop avons nourrie,/Elle est piéça dévorée et pourrie,/Et nous, les os, devenons cendre et poudre. » Cette évocation était au service d’un appel émouvant

respective de ces deux notions (en quoi l’art favorise ou limite la liberté, en quoi la liberté peut interférer sur l’expression artistique). On pourra alors considérer que l’art permet à l’individu de s’émanciper et d’être libre (François Villon et la Ballade des pendus). On pourra aussi penser à la censure et aux restrictions que l’ordre public et la morale imposent à certaines formes d’expression artistique (Baudelaire et les fleurs du mal par exemple). On proposera alors le plan suivant : I/ Créer

Analyse du « Lac » de Lamartine. En 1820, durant le premier Empire, cela fait une vingtaine d’année que, suivant le modèle allemand, Châteaubriand a instauré le romantisme en France, dans ses romans comme René ou Atala. Le romantisme est un mouvement lié au désarroi de la jeune génération née après 1789, qui promeut l’expression des sentiments personnels, l’épanchement, l’exaltation du moi, la nature, l’exotisme, la spiritualité, l’engagement et la recherche de la liberté. Toutefois, il fallait

choses) ; * des lieux réels (Du Bellay, « Heureux qui comme Ulysse… » ; * des situations réelles (Ronsard, « Quand vous serez bien vieille » ; Hugo, « Demain, dès l'aube » : rappel de son deuil) ; * des éléments très réalistes (Villon, « Ballade des pendus » ; Baudelaire, « Une charogne »…) ; * les maux du monde (Hugo, « Depuis six mille ans la guerre… ; Souvenir de la nuit du 4 » ; Rimbaud, « Le Mal »). Cherchez des poèmes qui, par leurs images et leur symbolisme, permettent d'atteindre

apparaît à la fin du poème. © Groupe Eyrolles 21 « C’est grand pitié qu’il faille que je sois L’homme égaré qui ne sait où il va. » Charles d’Orléans, « Ballade LXIII », XVe siècle Citations littéraires expliquées Tôt orphelin, ayant vécu loin des siens, Charles d’Orléans fait souvent figure de poète de la mélancolie. Dans la ballade LXIII, il peint un cadre allégorique et se présente en train de parcourir « la forêt d’Ennuyeuse Tristesse ». Il y rencontre la déesse d’Amour qui lui demande

Baudelaire, là où il y a corruption et vice. La mort est aussi un sujet rejeté et Baudelaire n'hésite pas à nous montrer les détails morbides : « les intestins coulaient sur les cuisses » dans « Un voyage à Cythère »; comme lefait François Villon dans « Ballade des pendus » où il nous révèle des corps « desséchés et noircis » et des os qui ne sont plus que « cendre et poudre ». Sans oublier les monstres, qui représentent l'horreur, qui incarnent le dégoût et la laideur. Pour Victor Hugo « le crabe hideux

poèmes où la voix qui assume l’énonciation n’appartient pas au moi lyrique, mais à une autre instance du texte, un « personnage » nommé ou anonyme. Cela ne veut pas dire que la polyphonie y disparaît, comme nous essayerons de le prouver par la brève analyse du poème de Prévert Déjeuner du matin : Il a mis le café Dans la tasse Il a mis le lait Dans la tasse de café Il a mis le sucre Dans le café au lait Avec la petite cuillère 134 Les instances de l’énonciation poétique Il a tourné Il a bu le

• « Le Chant des Partisans » de J. Kessel et M. Druon. • « L’Homme » de Léo Ferré. • « La petite Juive » de Maurice Fanon. • « Hexagone » de Renaud. • « Lily » de Pierre Perret. • « La Ballade de Serge K. » de Charlélie Couture. • « Tam-Tam de l’Afrique » du groupe IAM. • « Un jour en France » de Noir Désir. Pour toute remarque, question ou commentaire : jcpeton@gmail.com JC PETON, LP Camille JULLIAN, Marseille