Analyse Déclaration D Indépendance 4 Juillet 1776

sont les héritiers d’une évolution longue et complexe. Il va de soi que l’on ne pourra pas, dans un ouvrage aussi bref, entrer dans tous ses détails. On s’en tiendra aux grands traits. Il faudra évidemment simplifier – quitte à renvoyer, pour des analyses plus complètes, à d’autres ouvrages déjà publiés dans cette collection : l’Histoire du droit public français (no 755), l’Introduction historique au droit privé (no 408), l’Histoire du droit pénal (no 690), l’Histoire de la justice (no 137), Les grandes

l’affirmation de la protection des libertés (révolution française + DDHC) ; la fin de la 2nd GM est également un moment important de la protection des droits et de leur garantie, en 1946 on met en place le préambule qui reconnait les PFRLR, en 1948 on a la déclaration universelle des droits de l’Homme, en 1950 c’est la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et surtout la Cour Européenne des Droits de l’Homme. A coté de ça on a aussi des périodes de régression pendant lesquelles les libertés

et le contrôle devient l’objet de stratégies et de tactiques de conquête du pouvoir de la part des dirigeants des partis qui aspirent à l’exercer. L’exécutif et le législatif voient dans ces conditions leurs relations évoluer profondément. Leur indépendance ou leur collaboration n’est plus tout à fait la même. ?? Le rôle des systèmes de partis Les partis politiques entretiennent entre eux des relations que l’on peut modéliser. Ces modèles de relations forment ce qu’il est convenu d’appeler

Jenninek et Laband un des éléments constitutifs de l’État. Pour ces auteurs, l’État constitue une personne morale à laquelle sont attachées des droits et obligations. Maurice Hauriou dit que l’État est une institution primaire dont : - l’idée d'œuvre à analyser et à réaliser dans un groupe social - le pouvoir mis au service de cette idée pour sa généralisation - manifestation de réunion qui se produit entre les groupes sociaux. D – Les théories sociologiques Elles contestent les théories précédentes

premier cours de droit constitutionnel. Aux États-Unis, la Constitution doit être apprise dans les écoles. Néanmoins, ces cours ont vite été supprimés. En 1834, en France, réapparaît le premier cours de droit constitutionnel (durant la monarchie de juillet). De 1830 à 1848, le pouvoir politique se libéralise. En 1889, les cours sont maintenus. Les réformes universitaires se succèdent. Au XIXème siècle, cette évolution qui institutionnalise le cours est identique dans tous les pays. En France, cet enseignement

constitutionnel se bornait à l’étude des Constitutions des Etats Libéraux. Cette analyse purement juridique et exégétique a paru trop étroite. Elle a justifié un élargissement du champ d’étude du droit constitutionnel, définit comme l’étude des régimes politiques. Le développement récent du contrôle de constitutionnalité des lois nous pousse parfois (plus particulièrement les juridictions constitutionnelles) à réaliser une analyse exégétique de la Constitution. Le droit constitutionnel

fr/publications-colloques/discours-et-interventions/y-a-t-il-trop-de-droits-fondamentaux#3Il n’est pas dans mon propos d’aujourd’hui d’élucider les termes de ce débat, qui outre qu’il implique diverses écoles de pensée, pose encore de réels problèmes théoriques[4]. Contentons- nous de constater que l’adjectif fondamental fleurit ou forcit, selon la métaphore choisie, notamment au niveau européen et constitutionnel. Ensuite, en matière de droits fondamentaux, il est difficile de penser la dimension juridique en

Montesquieu Montesquieu (1689-1755), il évoque l'équilibre des pouvoirs et le libéralisme. De l'esprit des lois en 1748. Il condamne l'absolutisme et propose une doctrine juridique du pouvoir limité: il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Il analyse les différents régimes politiques, les classe, soit république, soit monarchie, soit despostisme. Chaque régime se caractérise par sa nature. La nature de la République démocratique est d'être gouverné par le peuple tout entier. Dans le régime aristocratique

droit de la Constitution. I. LE DROIT CONSTITUTIONNEL N’EST PAS SEULEMENT LE DROIT DE LA CONSTITUTION. Certains État n’ont pas de constitution écrite qui serait codifiée dans un seul document. En France, nous avons une Constitution écrite datant du 4 octobre 1958 contrairement à la Grande Bretagne pour des raisons historiques, et comme l’Israël par exemple. La Constitution d’un Etat peut être lacunaire et ne comprend pas nécessairement toutes les règles juridiques essentielles pour un État. On

politique que juridique. A la fin du 20ème siècle, vers les années 80, il y a un affaiblissement de l’enseignement des sciences politiques dans le droit constitutionnel et un retour du juridique. On va donc introduire dans le droit constitutionnel une analyse de la norme constitutionnelle avec le contenu des constitutions et les différents moyens d’assurer les respects de la constitution. Les raisons de cette mutation : - une désacralisation de la loi car en effet, la loi n’apparait plus comme un acte