Anselme de Cantorbéry

milanaise depuis ses fondations», selon l'évêque de Sutri. Le pape Étienne IX, favorable au mouvement patarin envoya alors trois de ses plus proches conseillers l.36-37, " il fit aussitôt partir des évêques partis ceux qui l'entouraient". Il avait Anselme de Lucques, qui le futur pape Alexandre II, partisan mais aussi de la pataria, et de la réforme ecclésiastique. En effet la pataria et la réforme on la même ligne de conduite, soit le combat de la simonie. Il y avait aussi Pierre Damien, qui se charger

tout en étant interne au cœur de l’homme, se relève de deux disciplines distinctes : « la philosophie et la théologie, qui au delà de toute présomption de discordances s’interpellent sans cesse. En s’appuyant sur la formule de l’évêque de Cantorbéry, saint Anselme : La théologie « Fides quaerens intellectum », la foi à la recherche de son éclaircissement intellectuel va à la rencontre de la philosophie « intellectum quaerens fidem » l’intelligence a la recherche de la foi et elle s’y fie. De là, nous

François-Xavier et Isaac Jogues, Casimir et Stanislas, Jeanne d'Arc et Edith Stein, Thomas More et Maximilien Kolbe, François d'Assise et Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux et Albert le Grand, Nicolas de Cuse et Thomas d'Aquin, Vincent de Paul et Anselme de Cantorbéry, Bonaventure et Catherine de Sienne, Alphonse de Liguori et Patrick d'Irlande. Les uns et les autres furent européens, bien plus, universels, parce qu'ils étaient à la fois enracinés dans leur culture et dans leur foi, source d'une culture

scientifique et chrétienne, il accueille les apports du monde ancien et annonce le monde moderne par son approche analytique et critique et il enseigne à distinguer pour unir tout en hiérarchisant14. E.- Origine de la foi et de la raison Avec Saint Anselme, la Philosophie scolastique a connu un certain essor, car deux idées maitresses rentrent en ligne de compte au sujet de la foi et de la raison qui, premièrement indique que la pensée humaine doit nécessairement œuvrer à partir de ce qui est révélé

peut pas résoudre, comme par exemple la notion de Paradis après la mort. Lucrèce, épicurien, conseillait de remplacer la religion, qui nous fait vivre dans la crainte, par la connaissance des causes, laquelle apporte sérénité. b) Selon Anselme de Cantorbéry, il ne serait pas déraisonnable de croire en Dieu puisqu'on peut prouver son existence : en effet, parler de Dieu comme d'un être parfait, c'est affirmer son existence car la perfection contenant toutes les déterminations, il ne peut lui manquer

d'Otton III)50. En Francie, en plus de Fleury avec Abbon et Reims avec Gerbert, Chartres devient un lieu renommé au début du XIe siècle grâce à l'enseignement de Fulbert51. L'Angleterre n'est pas en reste sous le règne d'Athelstan, grâce à Dunstan de Cantorbéry, Oswald de Worcester et Æthelwold de Winchester52, tandis que les contributions méditerranéennes sont plus faibles, que ce soit en Espagne, soumise aux influences barbares51 ou en Italie – malgré la réputation de Bobbio (dont Gerbert fut un temps

est construite sur les dogmes, que l'on ne peut pas critiquer. Encore à II siècle un des pères de l'église, Tertullien, a formulé le postulat célèbre : credo quia absurdum — « je crois parce que c'est absurde », et le contemporain d’Abélard, Anselme de Cantorbéry, affirmait : « je crois afin de comprendre ». Mais Abélard, avec sa mentalité logique, ne voulait pas croire en absurde, et il a avancé la thèse opposée : « je comprends afin de croire ». Autrement dit, il aspirait à comprendre les dogmes chrétiens

et raison III.1 La rencontre de la foi et de la raison St Anselme est l’un des représentants de la philosophie scolastique (IV-XV siècle), dont l’on peut retenir deux idées au sujet de la foi et de la raison. Premièrement, la raison humaine doit nécessairement œuvrer à partir de ce qui est révélé dans la Bible. Cependant, il est permis de questionner l’objet de la foi. Deuxièment, la preuve de l’existence de Dieu. Dieu pour St Anselme représente l’être au sens le plus vrai. Son argumentation consiste

L'argument du consensus universel, argument proposé par Cicéron suivant lequel la croyance universelle des peuples en quelque chose de divin est une preuve suffisante pour établir son existence. * L'argument ontologique proposé par Anselme de Cantorbéry, dans son « Proslogion ». Pour lui, Dieu est l'être tel que rien ne se peut penser de plus grand, et cela tant dans l'intellect que dans la réalité. Ainsi, pensant à l'être le plus grand, nous ne pouvons penser réellement que Dieu n'est pas

« démonstration de l’existence de Dieu ». Le fait que ce moment n’ait plus cours aujourd’hui ne lui retire pas sa signification, et il faut d’abord comprendre ce qui est en cause dans la tradition avec lui. 1. La démonstration chez saint Anselme  ( Anselme de Cantorbery, 1033-1109). Son principe est le suivant : on pose l’idée de Dieu comme celle d’un être parfait. Or un être qui existe est plus parfait qu’un être qui n’existe pas. Un Dieu qui n’existerait pas serait moins parfait qu’un Dieu existant