Aporie

les progrès enregistrés çà et là par les peuples africains dans leur lutte pour l’émancipation économique, notre continent continue de refléter la réalité essentielle des contradictions entre les grandes puissances, de charrier les insupportables apories du monde contemporain. C’est pourquoi nous tenons pour inadmissible et condamnons sans recours, le sort fait au peuple du Sahara Occidental par le Royaume du Maroc qui se livre à des méthodes dilatoires pour retarder l’échéance qui, de toute façon

est pas moins inexorable puisqu’elle nous conduit droit dans le mur : si « notre science est merveilleusement raccourcie », alors il n’est pas étonnant que nous n’ayons pas vu de raison ailleurs qu’en nous-mêmes, qui en avons si peu[8]... C’est une aporie. Pour y tomber, il fallait bien qu’on ne nous laissât pas le temps de réfléchir aux étapes du raisonnement, d’où les questions-réponses enchâssées. La rapidité de la progression se fait l’auxiliaire du procédé ironique placé, pour ainsi dire, au bout

seconde trilogie – souvent qualifiée de 1 La phase “noire” correspondrait, selon certains critiques, à un temps qui est aussi de crise personnelle et religieuse associée notamment au deuil de ses parents. L’utilisation de cet adjectif fait pourtant aporie – comme toute généralisation péremptoire – quand on parcourt les poèmes car, par-delà une propension évidente au pessimisme de tonalité schopenhauerienne – ce qui les rapproche avant tout de l’idéalisme philosophique et esthétique de la littérature

image » ? - On cherche à «comprendre» le monde imaginaire de la folie. Mais cette tentative de la « prendre avec soi» n’est-elle pas elle-même imaginaire : reflet de l’autre en soi et acculée par le dispositif binaire imaginaire/réel à quelque aporie ? Taine assimilant perception et image peut comprendre l’hallucination mais non point que nous distinguons immédiatement l’image de la perception. Cette conception de la dimension imaginaire du transfert où l’analyste doit réduire son image à un

le secret espoir du profit ne remet-il pas en cause le bon fonctionnement de l'échange ? Nous nous demanderons donc dans un premier temps comment il est possible à l'échange de réaliser cette égalisation de choses pourtant différentes. Devant les apories auxquelles nous allons être confrontés, nous réexaminerons cette exigence d'égalité et critiquerons l'hypocrisie qu'elle véhicule. Enfin, nous analyserons à nouveau l'idée selon laquelle l'échange aurait pour seule fin d'acquérir un bien d'une valeur

peut-être encore vaincue en leur esprit. C/Place du Ménon dans la philosophie de Socrate/Platon Présentation de l'œuvre On dit habituellement du Ménon qu'il fait, au même titre que le Gorgias, partie des dialogues que l'on nomme "aporétiques". Une aporie est une impasse logique : l'impossibilité de dépasser un certain stade du raisonnement lorsque celui-ci, en particulier, se heurte à des contradictions internes ; en fait, on peut dire que ce dialogue n'aboutit pas, au sens où, dans la recherche

peuple heureux et riche » 24. Le mode de surgissement de ces microrécits dans le dialogue éclaire le rapport entre utopie et dystopie, le récit utopique se produisant en réaction à une situation de dysfonctionnement dont l’exposé conduit à une aporie du discours : au moment même où Hythlodée s’étrangle de fureur dans sa dénonciation des dysfonctionnements tragiques de la société et de l’inconscience des rois, apparaît la description de peuples dont le fonctionnement même fournit une solution

à l'existence des vérités définitives : même si elles existent selon Platon, aucun mort ne pourra venir en témoigner. Le témoignage n'est du pouvoir que des vivants, mais ceux-ci n'ont pas accès à la vérité absolue : nous nous trouvons face à une aporie. Il nous faut alors revenir sur nos hypothèses premières, et formuler un autre critère d'indubitabilité que l'absoluité, à laquelle l'homme ne peut jamais prétendre, puisqu’il l’atteint le jour de sa mort. L’être humain, dans son monde sensible, ne

savoir non-valide, car les concepts seuls, sans les intuitions, càd simples structures vides, dépourvues de contenu ne fournissent aucune connaissance. A travers l'application illicite des catégories, la métaphysique traditionnelle produit les « apories de la raison pure », càd des antinomies ou des contradictions de la raison (Vernunft), puisque celle-ci, sans référence à la sensibilité, peut démontrer à la fois une chose ainsi que son contraire. ⇒ Il en résulte que la métaphysique traditionnelle

membres, une identité bien constituée qui, partant, oppose une résistance naturelle à leur dilution dans un espace culturel uniformisant. Dilu¬tion ni probable ni souhaitable. L’objection systématique, quant à elle, consiste à mettre en exergue une aporie : • Ou bien on tente, au moins sur un plan théorique, de concevoir le recoupement de la commu¬nauté légale par une communauté morale, à l’échelle européenne ; mais alors ce n’est rien de plus qu’un retour sur le principe national, et le thème d’une