Apparences

vite fait de produire un soleil, avec ce qu’il y a dans le ciel, vite fait de produire une terre, vite fait de te produire toi-même, aussi bien le reste : animaux, objets fabriqués, plantes ! Glaucon – Oui, ces choses dans leur apparence, mais ne possédant pas, je crois bien, d’existence véritable ! Socrate – Parfait, tu vas droit au but : car, c’est bien parmi les ouvriers de cette sorte que le peintre aussi a sa place : n’est-il pas vrai ? Glaucon

roman : Il présente une femme libertine, la marquise de Merteuil, qui a développé l’art de la manipulation. La marquise de Merteuil est une libertine accomplie, qui a passé sa vie à se jouer des hommes tout en préservant son honneur sous des apparences de vertu. Libertin : 1- athée, libre penseur 2- amoureux des plaisirs charnels multipliés Lecture : Tonalité de confidence ; ton neutre ; peu de sentiments Analyse : L1 à 5 : « fille encore » : non mariée

- Problématique : Cet incipit est-il traditionnel ? I- Un incipit déconcertant : a. Un manque d’informations - Pas d’indications du passé, faits antérieurs à l’histoire (commence a « aujourd’hui ») : nom ? âge ? métier ? apparence physique ? - Absence de descriptions physiques ou morales : certes, indications (« Marengo ; Alger ; hier ; a 2 heures »), mais absence totale de description. Personnages réduits a leurs simples propos, métiers (Céleste ( restaurant ; patron)

de cet "art erroné". En effet, puisque comme son nom l’indique, est là pour nous tromper, pour nous faire croire que ce que l’on voit, les apparences donc, sont en fait la vérité. Suivant sa pensée, l’art est par conséquent faux et imite les apparences, c’est-à-dire ce qui nous apparaît aux sens. Il oppose de ce fait vérité, tel qu’un objet existe, et apparences, tel que cet objet apparaît. Il n’y a que la réflexion qui peut apporter une véritable connaissance et ainsi nous mener à la vérité. Ainsi

apparent » de son débiteur. L'article 1872-1 du Code civil impose au défendeur de répondre, solidairement en matière commerciale ou conjointement en matière civile, d'une dette souscrite par autrui. A défaut d'autres correctifs, l'existence d'une apparence de société créée de fait apporte un tempérament au principe de l'effet relatif des contrats, dans des cas où la preuve d'une société en participation ou créée de fait ne peut être faite. Cette théorie est souvent appliquée par les juges quand elle

complaisance ou complicit envers les hypocrites aboutissent une vritable inversion des valeurs ds la socit du tps de Molire, comme le montre lalliance contre-nature de la religion et du vice et thme du vice rcompens, do labondance dantithses (opposition apparence de vertu, ralit du vice) et de paradoxes valeur de maxime lhypocrisie est un vice la mode, et tous les vices la mode passent pour vertu (67-69) NB chiasme mettant en valeur linversion des valeurs ou Combien ont la permission dtre les plus mchants

abdication. Dans l'opinion commune se rendre à l'évidence c'est donc accepter une apparence, une idée qui s'impose empiriquement à l'esprit sans raisonner d'avantage. L'Homme accepterait donc aisément les idées d'autrui sans essayer de les démontrer. Mais certains résultats paraissent évidents après démonstration. "Se rendre à l'évidence", serait-ce alors en quelque sorte une démission de l'esprit qui se soumet à une apparence, un préjugé qu'il considère comme juste ? Se rendre à l'évidence, est-ce accepter

l'adolescence, comme nous la connaissons aujourd'hui, est née avec cette dernière. Autrefois les vêtements des jeunes étaient achetés par leurs parents sans se préoccuper du goût de leurs enfants. Ainsi les jeunes ne pouvaient s’exprimer à travers leur apparence physique, ils n’avaient pas le choix, leurs styles vestimentaires leur étaient imposés. Avec la révolution industrielle française sont apparues de nouveaux moyens tels que télévision, publicités, magasines de mode ; c’est une révolution des moyens

quelques traits à peine esquissés (ex le père de Thérèse dans l’incipit), très peu de chose en fait : par ex sur Thérèse on ne sait presque rien, elle est grande, et c’est à peu près tout = Mauriac préfère s’intéresser aux secrets du cœur qu’aux apparences physiques. - en revanche, les postures des personnages les révèlent : par ex dans le roman Thérèse appuie souvent sa tête contre qqch = personnage fatiqué, qui cherche vainement un appui. - les propos des personnages les trahissent aussi :

égalité dans la prise de parole. 2. Le dialogue apporte des leçons (argumentation) Le narrateur n’incarne aucun personnage -> apparence d’une réalité objective. Effets d’échos entre les leçons données pas Micromégas et celles des philosophes. - 1ère leçon : relativisme universel (relativité). Thème récurent de l’œuvre de Voltaire. = ne pas juger sur les 1ères apparences, relativiser. Apparaît par l’opposition petit/grand : argument logique : « il ne faut juger de rien sur sa grandeur apparente