Argument Pour La Science

la synthèse doit s'appuyer sur une utilisation rigoureuse des documents. A proprement parler, ceux-ci ne doivent jamais être « cités » (au sens d'un emprunt systématique de citations, rigoureusement interdit), mais constamment reformulés dans les arguments-clés qu'on leur emprunte. En ce sens, les techniques propres au résumé de texte sont ici utilisables : un examen rapide mais attentif du système d'énonciation caractéristique de chaque document permettra de varier et d'ajuster l'introduction de ces

Un argument est une proposition qui est reconnue ou donnée comme vraie et qui sert à en faire admettre une autre, dont la vérité est à prouver. Argumenter, c'est choisir et organiser les arguments qui permettent de convaincre l'interlocuteur ou le lecteur, c'est construire un raisonnement à propos d'une question (le thème de l'argumentation) et choisir une stratégie de parole pour amener l'autre à adopter la thèse que l'on soutient. I- LES DIFFÉRENTS TYPES D'ARGUMENTS. * Les arguments logiques

démocratique encourageant le dialogue entre les citoyens. En reliant le « rationnel » aux actions qui pourront être critiquement examinées, défendues et fondées sur des arguments, l’idée de la rationalité est étendue dans une direction communicative qui s’en va au-delà de la notion de la rationalité cognitive-instrumentale associée avec la science et le savoir du monde objectif et physique. La lumière est ainsi mise sur les différences parmi les déclarations distinctes, que ce soit celles de nature objective

lui le désir d’immortalité en inventant les rites mortuaires et les religions. L’homme n’est donc pas qu’un vivant parmi les autres, il est capable d’activités qui lui sont proprement spécifiques comme par exemple l’art culinaire, la religion, la science, … Soutenir que l’homme n’est qu’un vivant parmi d’autres serait donc aller à l’encontre de l’évidence. Cependant en philosophie, il ne s’agit pas simplement de constater, il faut démontrer. Nous tâcherons donc de démontrer que l’homme n’est pas

facile à admettre. Par exemple, sur le sujet : Peut-il y avoir une science de l’inconscient ?, la doxa pourrait être la réponse « non », car pour qu’il y ait « science », il semble bien qu’il faut qu’il y ait « conscience » : c’est dans les termes mêmes ! On pourrait donc prendre l’idée commune suivante pour première phrase, en utilisant l’opposition entre les termes du sujet : Par définition, d’après l’étymologie même des termes, la science suppose que l’on ait conscience de l’objet que l’on étudie.

mal à librement faire une distinction entre leurs significations. Autrement, j’aurais aimé pouvoir définir la logique (dérivant de : « réfléchir », « considérer », dérivant lui-même de : « mot »et « raison »lesquels sont inséparables) comme étant « la science des lois de la pensée, autrement dit, la méthode de la raison »et la dialectique (dérivant de : « converser »car toute conversation communique des faits ou des opinions, c.-à-d. est historique ou délibérative) comme étant « l’art de la controverse

la vérité existe mais pensaient qu’elle était inaccessible à l’homme) Cette vérité est accessible à l’homme. Il s’agit d’une vérité certaine donc indubitable. A partir de cette réflexion, DESCARTES va ouvrir la voie à la connaissance donc à la science et va élaborer la physique cartésienne. On voit donc que le concept de vérité va évoluer au cours de l’Histoire. Ainsi KANT va considérer qu’il est nécessaire de répondre aux Sceptiques (la conception Kantienne est une (réponse aux Sceptiques).

LA SITUATION D’ARGUMENTATION : Dans une argumentation, un émetteur/locuteur, appelé argumentateur, tente de convaincre un destinataire/récepteur appelé argumenté/cible Le thème : C’est le sujet, le domaine dont on parle. Pour trouver le thème d’une argumentation, il faut se poser la question : « De quoi parle-t-elle ? » Ex : science, cinéma, littérature … LA THESE SOUTENUE : C’est l’opinion, le point de vue défendu par l’argumentateur au sujet du thème abordé. Question : « Que pense l’argumentateur

avoir chacun sa vérité. Il y a ceux qui sont dans l’erreur, et ceux qui sont dans la vérité. Mais d’autre part, cette formule transporte un autre argument, qui est plus philosophique, presque sceptique : Lorsque Socrate discuta avec Théétète de la formule de Protagoras « l’homme est mesure de toutes choses. », ils remettent en question l’idée que la science est un savoir qui se base sur la sensation. Platon, ainsi fait de Protagoras un ancêtre des empiristes anglo-saxons, et en particulier de L’évêque

avoir chacun sa vérité. Il y a ceux qui sont dans l’erreur, et ceux qui sont dans la vérité. Mais d’autre part, cette formule transporte un autre argument, qui est plus philosophique, presque sceptique : Lorsque Socrate discuta avec Théétète de la formule de Protagoras « l’homme est mesure de toutes choses. », ils remettent en question l’idée que la science est un savoir qui se base sur la sensation. Platon, ainsi fait de Protagoras un ancêtre des empiristes anglo-saxons, et en particulier de L’évêque