Argumentation Le Chene Et Le Roseau

Le Chêne et le Roseau ​ de La Fontaine   ​ L'apologue est un genre très ancien, à visée didactique, qui unit deux éléments: un récit souvent agrémenté de dialogue, et une moralité, explicite ou parfois seulement implicite. Il cherche à plaire et à instruire. Tout au long de l'histoire de la littérature, l'apologue a pris des formes diverses en formes est celle de la fable. La fable s'inspire de cours récit en prose de l'antiquité, écrit en vers, elle représente le plus souvent des animaux, ou des

appartient au courant classique, il voit en l’être humain un certain pessimisme et en dégage les nombreux défauts dans ses œuvres qui sont pour la plupart critique et révélateur envers le genre humain. Œuvres= « le Loup et le Chien », «  le Chêne et le Roseau » ou encore «  le Loup et l’Agneau »mais la plus célèbre reste « le Corbeau et le Renard » Si dans ses fables, la Fontaine utilise essentiellement des animaux c’est pour deux point très importants qui sont éviter la censure et aussi éduquer

Le Chêne et le Roseau, Jean de la Fontaine Intro : Dans son épître à M. Le Comte de Brienne (V, 1) La Fontaine affirme : Comme la force est un poing Dont je ne pique point Je tâche d’y tourner le vice en ridicule Ne pouvant l’attaquer avec des bras d’Hercule Ainsi, dans la fable « Le Chêne et le Roseau » il dénonce le vanité du puissant, symbole de la force et de la pérennité qui est pris au piège de sa propre vantardise ( Il s’agira de voir comment c’est la parole qui expose la vanité

Fontaine change régulièrement de personnages qui sont toujours stéréotypés. Ici, il y a des végétaux antithétiques par leur corpulence. C’est sous les chênes que les rois se faisaient sacrer car ce végétal est synonyme de puissance. En revanche le roseau est frêle et pousse dans les espaces humides. Dans cette fable, La Fontaine avance donc deux arbres antithétiques. De plus, son expérience du protectorat de Fouquet, arrêté de force par Louis XIV, lui confère les possibilités d’énoncer et de traiter

Texte 1 : Le chêne et le roseau Intro : -bio de la fontaine -définitions -paratexte -fable : pour mieux dénoncer car au 17è siècle pas de liberté d’expression -personnages : animaux ou végétaux dans ce cas -PB : Comment cette fable met en scène les apparences de la force et de la fragilité humaine ? Développement I) Le récit d’une dispute arbitrée par le vent A) Deux argumentations opposées sur la résistance au vent Chêne :se moque de la fragilité du roseau(discours direct et se vante

Le Chêne et le Roseau Ce récit est une fable de Jean de la Fontaine écrite au XVIIème siècle, issus du recueil des Fables. Du genre de l'apologue, la structure est hétéro métrique et versifiée avec notamment des octosyllabes et des alexandrins mais aussi des rimes croisées, embrassées et suivies. On distingue trois parties; le Chêne qui parle, puis le Roseau et enfin le narrateur qui ouvre et clos cette fable. En quoi cette fable est-elle originale? Comment Jean de la Fontaine s'y prend-t-il

Jean de LA FONTAINE Le Chêne et le Roseau Fables, Livre I, XXII (1668). ORGANISATION DES REMARQUES I/ L'art du récit :
 a- l'enjeu dramatique :
- la composition de la fable (dialogue puis récit) obéit à un schéma narratif classique (élément perturbateur : le vent, dont le thème domine toute la fable). La placidité du Roseau (attendons la fin) crée la tension dramatique.
- la double énonciation prépare aussi le lecteur : pesante argumentation du Chêne (mots de liaison) brossant un personnage

court le risque d’être ambigu. -Vérité cachée c’est au lecteur de la découvrir. -La morale est parfois en décalage avec le texte (trop commune ou non heureuse trop complexe). -Le lecteur ne décode pas convenablement. EX : Jean Anouilh Le chêne et le roseau. III) Malgré ses avantages l’apologue n’est pas nécessairement la forme d’argumentation la plus claire et la plus efficace. -Certaines vérités sont mieux représentées par d’autres formes argumentatives. EX : Molière (Dialogue -> opposition

vite que malgré les arguments qu’il avance l’agneau finira mangé par le loup. On remarque aussi que l’Agneau s’adresse au loup à la troisième personne du singulier alors qu’à l’inverse le loup s’adresse à l’agneau via le tutoiement. Quant à leur argumentation, le loup à des arguments qui ne tiennent pas la route avec le terme « Si ce n’est toi c’est donc ton frère ». Ou bien même le terme « on me l’a dit il faut que je me venge » où l’on assiste à un mensonge du loup qui de plus se cache derrière l’aristocratie

l’essai ont quant à eux pour point commun de permettre le développement d’une argumentation longue, complexe et parfois abstraite, dont l’apologue serait bien incapable. Bien qu’ils puissent paraître plus ennuyeux, ces genres traitent un sujet de façon beaucoup plus approfondie. Le traité de manière canonique et rigoureuse, l’essai de manière plus subjective et selon une méthodologie plus libre, recourent à une argumentation qui peut sembler infiniment plus rigoureuse et convaincante que l’apologue