Ariette V Verlaine

.. Oui je le jure, si tu ne prononces pas ton discours devant cet arbre là, jamais plus je ne te déclarerai ni ne te ferai connaitre le discours de qui que ce soit"92. Dans les romances sans paroles, il est également question de serment, Verlaine rappelle Matilde de ses serments dans Birds in the Night mais pour mieux la critiquer et accentuer les accusations qu'il lui adresse "vous juriez alors que c'était mensonge et votre regard qui mentait lui même ... Et de votre voix qui disait je t'aime"

largement utilisé aux XVIIIe et au XIXe siècle, par de auteurs comme Musset, Lamartine, Baudelaire, Hugo, Apollinaire, Roy… I) Raconter II) Décrire III) Fonction expressive : exprimer ses sentiments IV) Fonction impressive : toucher le lecteur V) Fonction critique VI) Fonction satirique et polémique VII) Fonction didactique : enseigner, faire réfléchir VIII) Art poétique, jeu avec le langage 1) Exprimer des sensations, sentiments (émotions), des idées en les associant pour créer un monde

compte du caractère propre de chaque texte, sans chercher à le faire entrer à tout prix dans des grilles de lecture préétablies en suivant une méthode standardisée : on n’aborde pas un conte philosophique de Voltaire comme une « fête galante » de Verlaine ou un essai de Valéry. Cela est particulièrement vrai des textes poétiques que l’on s’étonne souvent de voir traités comme une simple prose, dont il ne serait pas opportun d’indiquer les caractéristiques métriques, phoniques et prosodiques (bien

Ainsi peut-on lire dans " L’Automne " : " Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ! L’air est si parfumé ! La Lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! " (v.17-20) La poésie adopte le lyrisme: le poète dit "je" et cet usage de la première personne est pour lui l'indice de son originalité poétique. Le Moi est à la fois le sujet et l'objet du poème: ce dernier se penche sur la sensibilité exacerbée d'une

« vallées/étoilées—mers/éthers » et le rythme du quatrain mime de façon mélodique cette envolées vers l’ailleurs. On notera la césure à l’hémistiche du v1 à laquelle répond le tétramètre antique du v2. La proposition principale de la phrase se trouve rejetée au v 5 « mon esprit tu te meus » avec une mise en exergue du GN « mon esprit ». L’élément central du poème est ainsi déterminé, il s’agit de l’âme du poète à laquelle il ‘s’adresse en la tutoyant « tu te meus ; tu sillonnes ; envole-toi, va ». Le vers « mouvoir

Romances sans paroles  -  Paul Verlaine | Ariettes oubliées 1. C'est l'extase langoureuse 2. Je devine, à travers un murmure 3. Il pleure dans mon coeur 4. Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses 5. Le piano que baise une main froide 6. C'est le chien de Jean de Nivelle 7. O triste, triste était mon âme 8. Dans l'interminable 9. L'ombre des arbres dans la rivière embrumée Paysages belges 10. Walcourt | 11. Charleroi 12. Bruxelles. Simples fresques. 13. Bruxelles

l'enfant est turbulent, égoïste, sans douceur et sans patience; et il ne peut même pas, comme le pur animal, comme le chien et le chat, servir de confident aux douleurs solitaires. Va, chanson, à tire-d’ailes, dans La bonne chanson – XII – de Paul Verlaine Va, chanson, à tire-d'ailes Va, chanson, à tire-d'aile Au-devant d'elle, et dis lui Bien que dans mon cour fidèle Un rayon joyeux a lui, Dissipant, lumière sainte, Les ténèbres de l'amour Méfiance, doute, crainte, Et que voici le grand

lecteurs un lien avec la nature, afin de nous redonner un regard neuf sur le monde, ce qui se retrouve dans le courant de peinture des impressionnistes. Par un système d'échos et de correspondances, que l'on peut remarquer dans les Ariettes du recueil Romance sans paroles de Verlaine, le poète nous montre l'unité qui peut exister dans le monde, le lien entre tous les éléments qui le composent, et peut-être tente de nous révéler une part du mystère de ce monde. Dans le poème en prose Aube, la poésie de Rimbaud

titre éponyme + prénom repris 7 fois (v.1, 6, 11, 23, 29, 37, 45) + GN « ton nom » (v.18) → tutoiement employé régulièrement dans les 45 1ers vers, ce qui crée un lien d’intimité, de complicité entre le poète et la femme: cf. pr. pers. « tu » (v.3, 9, 20, 22, 39) en fonction sujet et « te/t’ » (v. 8, 22, 24, 42) en fct° COD lq elle est l’objet des actions du poète ou de son amant + forme d’insistance « toi » dans le vb pronominal « rappelle-toi » + anaphore des v. 12-13 : la femme est sans cesse prise

étroitement mêlées. Le « langoureux vertige » évoque à la fois malaise et volupté ».L’effet de chiasme « valse mélancolique et langoureux vertige » souligne la relation de cause à effet entre « Valse » et » vertige », renforcée par l’allitération en « v » et l’alliance de mots « mélancolique « et « langoureux ». La fluidité musicale de la valse est suggérée par l’allitération des liquides « l/r », « valse mélancolique et langoureux vertige ». En outre, l’harmonie est rendue sensible par la scansion