Aristote Monnaie Et Commerce

Potier, Site des sciences économiques et sociales (SES-ENS),26 juillet 2007 Economique et chrématistique A) Economique et Chrématistique chez Aristote Aristote (384-322 av. J. C.) dans la Politique (335-322 av. J. C.) traite des rapports entre l'Economique et la Chrématistique. 1) La place de l'Economique dans la pensée aristotélicienne Dans la Politique, Aristote affirme que l'homme est "par nature un animal politique", c'est-à-dire un être social destiné à vivre en communauté. L'homme doit s'insérer

mode détaillé » : 1) Pour Aristote, l’économie est une économie naturelle, elle vise à un usage propre c’est à dire un bien qui nous est utile dans le but de satisfaire ses besoins vitaux et de s’accorder quelques fantaisies tandis qu’il perçoit la chrématistique comme une économie d’argent, elle vise à un usage marchand c’est-à-dire d’acheter un bien qui permettra d’accumuler de la monnaie et non de satisfaire ses besoins personnels. « mode synthétique » : Aristote oppose l’économie à la chrématistique

production des biens de subsistance nécessaires à la survie de la communauté • justice dans l’échange, • justice dans la répartition • la légitimité de certaines institutions (propriété privée, esclavage) • la légitimité de certaines activités (commerce, usure, production et consommation de biens de luxe) • La réflexion économique est de la sorte restée subordonnée pendant des siècles à la politique, la morale et la théologie, comme nous allons le constater à travers l’étude de quelques auteurs

 Le texte étudié est un extrait du livre intitulé "Ethique à Nicomaque" écrit par le philosophe grec, Aristote dans l'Antiquité. Ce livre est l'un des trois livres écrit par le philosophe exposant sa philosophie morale. Aristote a donné comme titre "Ethique à Nicomaque" en référence probablement à son père médecin mort lorsque il était enfant, l' "éthique" fait référence à la morale. Il a consacré sa vie à observer l'humain pour mieux le connaitre, proclamant des préceptes utiles à la

l'économie, avec une théorie réelle de la valeur, puis on introduit la monnaie, cf théorie de SMITH. La vraie valeur des choses existe intrinsèquement puis la monnaie est une façon de mettre un prix sur une valeur. Pour les physiocrates, nous sommes dans un système d'ordre naturel donné par Dieu et les choses sont telles qu'elles existent. Le laisser-faire économique est une nécessité religieuse. → économie monétaire = la monnaie est un élément fondamental et qu'on ne peut pas éliminer de la représentation

1) Considérations générales sur la place de l’économie dans la société antique Sté Antique : 4ème siècle avant J-C Platon & Aristote : intellectuels de l’époque Quelle est leur attitude face à l’économie ? Structure sociale de la cité divisée en 3 catégories : Esclaves, Métèques, Libres citoyens. PLATON souhaite que les besoins ne se multiplient pas. ARISTOTE distingue 2 instruments : animés (esclaves) et inanimés. La richesse est la terre, les libres citoyens sont les propriétaires

pensée grecque Dominique Meda cite Platon et Aristote. Les institutions économiques comme la monnaie ou le travail sont méprisés. La plupart des écrits des autres philosophes ont disparus puisqu'ils ont été brulés. Chez Platon et Aristote, la monnaie et les échanges doivent être limités à l'auto-consommation de la collectivité, ils sont contre-nature. C'est une économie partielle puisqu'on peut opposer à cette vision celle des sophistes où la monnaie est accepté et où le travail est un moyen d'assurer

Thèse de Richesse Selon Aristote Dans la citoyenneté d’aujourd’hui, un individu qualifiera la richesse (avoir de l’argent) comme la véritable richesse et acquisition dans la vie, comme sa fin ultime. Aristote, lui, à une autre définition pour la richesse. Pour lui, la richesse est quelque chose que l’on peut viser, ça sert à entretenir l’existence. Il définit la richesse en deux formes que l’on pourra qualifier selon leurs fins. Une des fins dispose des fins limités et des biens indispensables

pieux parfois, mais surtout il est raisonnable. Les idées économiques des Hellènes dépendront de considérations philosophiques, morales et politiques. Après la leçon de Xénophon, nous aborderons les auteurs socratiques à savoir Platon et surtout Aristote. I) Xénophon – L’accroissement de la Richesse Deux ouvrages : L’Economique (environ 380 av JC) Les Revenus ( 350 av JC) La modalité du développement de la richesse A) L’accroissement de la richesse domestique Ce sont les hommes et leur

Le commerce et les échanges semblent essentiellement des objets de la science économique. Mais, historiquement, c’est d’abord la philosophie qui les constitue comme des objets de réflexion théorique. L’économique est une partie de l’éthique, chez Aristote comme chez Thomas d’Aquin. Adam Smith, avant d’être l’auteur de la Richesse des nations, est celui d’une Théorie des Sentiments Moraux. Aujourd’hui, l’économie politique est devenue « science économique ». Il est clair cependant qu’une science économique