Arnaud Clément

Ce corpus est composé de 4 textes, plus précisément de poème, écrits par des poètes français et dédiés ou traitants d'un roi et de la monarchie. Le premier texte est un extrait de poème de Clément Marot, issu du recueil Épîtres publié en 1527 . Le second est un hymne écrit par Pierre de Ronsard et publié dans le recueil Hymnes en 1555. Le troisième texte est un sonné de Joachim du Bellay qui apparaît dans Les Regrets, recueil publié en 1558. Et enfin le dernier texte est un extrait de poème écrit

politique de l’époque. Le pouvoir du duc de Florence est entièrement soumis, après la capitulation de la ville en 1530, à deux autres pouvoirs : celui du Pape Paul III et celui de l’empereur d’Allemagne Charles Quint qui s’était engagé auprès du Pape Clément VII (père naturel d’Alexandre), à remettre les Médicis sur le trône. Cette soumission est une source d’humiliation pour les florentins qui ressentent le contrôle de la ville par les soldats allemands comme un fardeau : « il y a deux architectes malavisés

Maîtresse, Puisqu'il me faut loin de vous demeurer. Car mon cœur las, bien garni de tristesse, S'en est voulu avecques vous aller, Et ne pourrai jamais le recouvrer Jusques verrai votre belle jeunesse, Ma seule amour, ma joie et ma Maîtresse. Clément Marot, De l'amoureux ardant (1497-1544) Recueil : L'Adolescence clémentine Au feu qui mon cœur a choisi Jetez-y, ma seule Déesse, De l'eau de grâce et de liesse, Car il est consumé quasi. Amour l'a de si près saisi, Que force est qu'il crie

Sur cette fresque est représenté le baptême de l’empereur Constantin, agenouillé prêt à recevoir le sacrement du pape Sylvestre (debout avec sa tunique jaune). La scène se passe dans la basilique de Saint Jean de Latran, à Rome. Le pape ressemble à Clément VII (pape de 1523 à 1534) car les travaux de la salle furent repris durant son pontificat pour peindre les deux dernières histoires, après un bref arrêt durant le pontificat de Adrien VI (pape de 1521 à 1523). Dans cette fresque, on peut voir aussi

chanteurs eunuques venus de lointaines contrées captivent les auditoires des églises, attirés là par leur performance : au départ donc, la castration n’a pas pour aboutissement les planches des opéras, mais bien les dalles froides des églises, et c’est Clément VIII (1592-1605) qui autorise cette pratique afin de créer des voix angéliques pour honorer la gloire divine. D’un point de vue pratique, la castration consiste à enlever les testicules avant la puberté afin d’empêcher la sécrétion de testostérones

avec Guillaume Budé. Il y demeura une quinzaine d'années avant que, ses études humanistes ayant été mal vues des hautes autorités de son ordre, il ne demandât à quitter les franciscains pour rejoindre le monastère bénédictin de Maillezais au pape Clément VII en 1525. Puis il devint prêtre séculier, avant de passer son baccalauréat en médecine à l’université de Montpellier en 1530. En 1532, il s'installe à Lyon pour pratiquer la médecine, mais également parce que la ville était un centre intellectuel

avec le cardinal Jean du Bellay, chargé d'une mission spéciale auprès du pape Clément VII, qui l’a engagé comme médecin personnel. Après le succès de son premier ouvrage, Rabelais publie en 1534 La Vie très horrifique du grant Gargantua sous le même pseudonyme. Ce livre connaît un grand succès mais est également condamné. De 1535 à 1536, lors d’un second voyage à Rome en compagnie de Jean du Bellay, le pape Clément VII absout Rabelais de ses crimes d'apostasie* et d'irrégularité. Il est autorisé

François Villon est un poète du 15ème siècle pendant le Moyen-âge. Il est connu pour ses poèmes « l’épitaphe Villon » ou « le testament » mais aussi car c’était un criminel incarcéré plusieurs fois et pour avoir disparu après s’être fait banni. Clément Marot est un poète classique français du 16ème siècle. Il est connu pour ses poèmes comme « Le temple de Cupido ». Il a eu de nombreux problèmes avec la justice souvent obligé de fuir et a souvent été aide par François 1er. Paul Verlaine est un

irruption sur la scène littéraire avec la publication d' « Un barrage contre le Pacifique », roman autobiographique évoquant l'Indochine, sa mère et son enfance mais également une prise de position politique qui dénonce le système colonial, et dont René Clément tirera un film en 1958. Alors que le style d' « Un barrage contre le Pacifique » est marqué par l'influence d'Hemingway et de la littérature américaine de l'époque, Dumas adopta par la suite un style plus moderniste, avec par exemple « Le squale »

satire (on parle alors de contre-blason) d'un être ou d'un objet. Le plus souvent, l'objet du poème est le corps féminin, ou une partie de celui-ci. Le blason et le contre-blason sont souvent mis à la suite, comme dans le « blason du beau tétin » de Clément Marot (Épigrammes, 1535). Le blason est très présent dans la poésie galante, ou il est prétexte à des jeux littéraires (« Les cheveux blonds » de Tristan L'Hermite). Le blason est un genre peu répandu. Il est très apprécié des vieilles littératures