Arret Sicard 1962

pourquoi on le faisait, dans quel esprit, avec quel objectif. Cette technique a été une fois couronnée de succès permettant l’adoption d’une des révisions les plus importantes de notre régime (62) et une deuxième fois fut plombée par son échec : * 1962 : CDG entreprends de réviser la constitution afin de modifier le mode d’élection du président de la république et de le faire élire au suffrage universel direct. Logiquement il devait appliquer l’art 89 de la constitution ce qui impliquait les 3 étapes

l'Etat original. Ce qui avait camouflé çà qualité de chef de la majorité. II. Le statut. A. La réforme décisive de 1962. C'est un président au dessus des partis car il s'agissait d'être mieux indépendant pour mieux garantir l'intérêt supérieur de la nation, l'intérêt de l'Etat. C'est pour cela qu'en 1958, on avait déjà élargit le collège électoral, et donc la réforme de 1962 a prolongé d'une certaines manière, l'intention initiale. C'est à dire qu'il s'agir de faire en sorte que le chef de

substituent à des lois organiques ou des lois ordinaires, on considère qu’elles ont un contenu législatif. De ce fait le juge administratif ne peut pas en principe se prononcer sur la validité de ces textes. Le Conseil d’Etat dans un arrêt de section du 12 février 1960 « Arret société Eky » définit qu’il est incompétent pour se prononcer sur ces ordonnances. b) Les ordonnances de l’article 38 de la Constitution Héritières de ce qu’on appelait sous la 3ème et 4ème République les décrets lois. Ce sont

mesure de jouer sur le plan juridique, même si ce rôle a été contesté à certaines époques et si son évolution jusqu’à nos jours en a quelque peu brouillé l’appréciation. L’acte de naissance du service public peut être symboliquement daté du célèbre arrêt Blanco du tribunal des conflits (8 février 1873). L’arrêt est cependant resté ignoré et sans postérité véritable pendant plusieurs décennies. Jusqu’au début du 20ème siècle, la notion dominante, celle qui déterminait le champ d’application du droit

muettes à ce sujet. Quasi aucune constitution fait état d'un droit de sécession. Aux USA la question a été résolue en 1865 par les armes pendant la guerre de sécession qui a aboutit sur une défaite des Etats du Sud qui voulaient faire sécession. Dans un arrêt de 1869, la CS des USA dit que c'est une union indestructible d'Etats indestructibles. Cette question de la sécession s'est posée au Canada en 1980 et en 1995 ou l'on a organisé des référendums sur la question de la souveraineté et notamment du Québec

décrets qui sont importants, c’est un choix politique. Passage en conseil des ministres des décrets, des textes sans que ce soit prescrit par la Constitution ou par la loi. Qui doit signer ces actes ? Le conseil d’Etat s’est prononcé dans un arrêt Meyet le 10 septembre 1992, il pose un principe qui vient poser la règle selon laquelle tous décrets délibérés en conseil des ministres doit être signés par le président de la République peu importe qu’il y est ou non obligation. Le pouvoir réglementaire

Hauriou va recevoir une consécration jurisprudentielle dans la très importante décision : CE, 2 juillet 1982, Huglo & Lepage Jessua, AJDA 1982 P 657. Dans cet arrêt le Conseil d’Etat dit : « Une décision administrative a un caractère exécutoire et ce caractère est la règle fondamentale du droit public… ». On remarque que le juge dans cet arrêt reprend les mêmes termes que ceux employés par Maurice Hauriou, les mots d’exécutoire et même l’objectif de fondamental. En prenant des décisions exécutoires

par les partis politiques et donc par les parlementaires. Ce système va fonctionner, mais qu’une seule fois. Le premier président de la Vème République, le Général de Gaulle, est élu avec ce mécanisme le 23 décembre 1958. Ce système sera modifié en 1962 pour introduire une élection au suffrage universel direct. La prééminence du chef de l’Etat s’explique aussi par ses pouvoirs. On retrouve les pouvoirs traditionnels, mais surtout, la Constitution de 1958 le dote de nouveaux pouvoirs, les pouvoirs

droit positif français. Ex : maire d'une commune constate que tt dimanches matins, à heure marché, bazar, circulation difficile, porte atteinte à tranquillité et sécurité ; maire décide d'adopter arrêté municipal qui interdit toutes circulations automobiles sur la place. Norme juridiq valide? Oui, car arrêté lui-même trouve son fondement dans norme juridiq supérieure elle-même valide, qui est loi (1824) => maire chargé de police municipale, doit prendre mesure pour assurer sécurité/tranquillité des

français Exemple : le maire d’une commune constate que tous les dimanches matins à l’heure du marché c’est le bazar car la circulation est difficile. Il décide d’adopter un arrêté municipal interdisant toute circulation automobile sur la place de l’Eglise car trouble à la tranquillité publique : valide ? Oui car l’arrêté du maire, arrêté de police, trouve son fondement dans une norme juridique supérieure, elle-même supérieure, une loi ancienne de 1884, aujourd’hui codifié, Art.L2212-2 : le maire est chargé