Arthur Rimbaud Alchimie Du Verbe

poétiques INTRODUCTION : (Exemple :se servir d’une biographie pour introduire la lecture analytique d’un texte) (brève biographie) La vie d’Arthur Rimbaud fut courte mais intense (il décède à l’âge de 37 ans). Elle a été marquée par la multiplicité d’expériences : révoltes, fugues, désertion, alcool, homosexualité, trafic d’armes…. Arthur Rimbaud se moque des interdits, des convenances et des conventions. Rien n’est sacré…que sa liberté. De même, il va créer un nouvel univers poétique « Je dis

On ressent « Le mal » dans les Poésies de Rimbaud, on ne peut oublier Vian qui pleure et chante dans « À tous les enfants », on se souvient de Desnos et de « Ce cœur qui haïssait la guerre »… depuis sa création et surtout à partir des XIXe et XXe siècles, la poésie se trouve une mission. De grands événements de l’Histoire ont incité de nombreux poètes à se servir de leur plume pour témoigner, rassembler ou dénoncer, suite au devoir de l’engagement qui leur incombait. Gabriel Celaya, poète espagnol

l’expérience d’être un homme moderne. Apres avoir analysé la poésie sous forme « d’or » et de « boue », intéressons nous au mélange des deux, qu’on appellera alchimie poétique. Pour cela nous commencerons par expliquer ce terme et donner des exemples puis nous exploiterons Les Fleurs du Mal sur la base de la boue et de l’or. Le mot alchimie est d’origine arabe. Il détient plusieurs sens en fonction du contexte. Par exemple, en amour, on expliquera ce terme par une relation fusionnelle alors qu’en

propre à persuader qu’à convaincre… : réservée à un certain public ? 3.2. Les difficultés de l’implicite ; un genre parfois difficile à comprendre, qui suggère plus qu’il n’explique : quand la poésie cache l’idée… 3.3. Un dosage nécessaire et une alchimie délicate : quand l’idée prime, quand l’idée tue la poésie… 3.4. Quelles idées pour la poésie ? Transcender le temps… Conclusion ( Corrigé de la dissertation Attention ! Les indications entre crochets ne sont qu’une aide à la lecture et ne

Petite anthologie de poésie française du 19 au 20ème siècle d’Arthur Rimbaud à Francis Ponge (Choix établi par Andréas Brügger et André Rossier) 1 Arthur RIMBAUD, Extraits de deux lettres, dites du voyant « Voyelles », in Poésies « Jadis, si je me souviens bien… », début d’Une saison en enfer « Alchimie du verbe » (extrait), in Une saison en enfer Paul VERLAINE, « Gaspar Hauser chante », in Sagesse Stéphane MALLARME, « L’Azur », in Poésies LAUTREAMONT Les Chants de Maldoror, extrait du

existence de dandy et dilapide l’héritage de son père en 18 mois, sa famille le place alors sous tutelle et il ne perçoit ainsi plus qu’une modeste rente mensuelle. Contraint de gagner sa vie, il travaille comme critique d’art et critique littéraire. Alchimie poétique : La boue et l’or -Magie - + -Transformation des métaux purifier-Réunions des opposés -Alchimiya= pierre philosophique grand œuvre -Al iksir : élixir (de longueur) graal Les Fleurs du Mal : Structure : 1ere publication 1857 100 poèmes2eme

RIMBAUD, « Parade », Les Illuminations. «Des drôles très solides. Plusieurs ont exploité vos mondes. Sans besoins, et peu pressés de mettre en œuvre leurs brillantes facultés et leur expérience de vos consciences. Quels hommes mûrs ! Des yeux hébétés à la façon de la nuit d'été, rouges et noirs, tricolores, d'acier piqué d'étoiles d'or ; des faciès déformés, plombés, blêmis, incendiés ; des enrouements folâtres ! La démarche cruelle des oripeaux ! - Il y a quelques jeunes, - comment regarderaient-ils

laisser place aux sentiments et aux rêves. Il est vrai que le poète ne cesse, à travers ses textes, d’exalter les sentiments humains. Il cherche à définir ce qu’il ignore et ce qui échappe à la raison de l’Homme. En effet, Arthur Rimbaud à travers son poème « Alchimie du verbe », extrait du recueil Une saison en enfer, nous raconte « l’histoire d’une de ces folies ». Il commença par assimiler une couleur à une lettre, par écrire « des silences et des nuits » ou encore « l’inexplicable » et finit

cours du séjour parisien de Rimbaud de fin 71 - début 72.   Toutes les bonnes éditions font un historique de la réception du poème. Je ne reprendrai donc pas ici ces informations de base : voir, par exemple, la notice d'André Guyaux (p.873-877). Je ne compte pas non plus réfuter en détail ces systèmes d'interprétation aujourd'hui caducs qui expliquent Voyelles par les synesthésies (Fénéon, Ghil, etc.), l'occultisme (Starkie, Gengoux, etc.), l'abécédaire dans lequel Arthur aurait appris à lire (Gaubert)

s’enorgueillit d’avoir « disloqué ce grand niais d’alexandrin » ou d’avoir, « sur les bataillons d’alexandrins carrés », fait « souffler un vent révolutionnaire » (Contemplations). Aloysius Bertrand crée le poème en prose, bientôt suivi par Baudelaire, Rimbaud et Francis Ponge au milieu du XXe siècle… Comment expliquer ce refus du vers ? C’est qu’il ne suffit pas qu’un texte soit en vers pour qu’il soit poétique… Bien pire, le vers, parfois, fait obstacle à l’originalité et à la création, peutêtre anti-poétique…