Ataraxie

vie estimée comme brève et se libérer de la peur de la mort. Le Bonheur ? Apathéia : absence de douleur. Ataraxie : absence de troubles et de douleur. L’Ecriture ? Doctrine souple dans son enseigne- Dialogues avec des amis.

civiles de la fin de la République. Le dédain d’Épicure pour les superstitions religieuses se double par exemple, chez Lucrèce, d’une critique acerbe du clergé et de la religion elle-même. Cependant, le Romain se propose comme but la même ataraxie (ἀταραξία) que celle de ses maîtres Démocrite (le premier matérialiste atomiste) et Épicure (mais qu’on retrouve aussi chez les stoïciens et les sceptiques). Ce but est illustré par les premiers vers du deuxième livre de son oeuvre, De

a atteint les 4,2 % par an [Gilles et al (2010)]. C’était presque le plein emploi, avec des taux de chômage qui ne dépassaient pas les 5% dans les pays industrialisés. C’était, aussi, l’époque du « Baby-Boom » et de l’« ataraxie » financière, puisque, grosso modo , sur cette période, aucune panique bancaire n’a pu troubler significativement les dépositaires, et ce, malgré le fait que cette mondialisation n’était pas le synonyme d’une très forte intégration

engendre dans l’âme un trouble, comme le vent qui vient rider la surface de l’eau. Le bonheur, au contraire, suppose la sérénité d’une mer d’huile, que rient ne vient troubler. Reprenant le vocabulaire des marins, Epicure définit le bonheur comme ataraxie, absence de troubles dans l’âme. C’est par ailleurs ce qui le conduit à rejeter l’hypothèse de l’immortalité de l’âme, source d’inquiétude, et à adopter une physique résolument matérialiste, qu’il emprunte à Démocrite. Le monde est, d’après lui,

et finalité.  Par conséquence, « il (le Bien) est ce qui par soi seul rend la vie digne d'être vécue, et délivre de tout besoin (autonomie) ». La personne qui a atteint le Bien a tout ce qu'elle a besoin d'avoir et se trouve totalement heureuse ( ataraxie). La pensée stoïcienne va encore faire évoluer ce concept d'autonomie. Les stoïciens distinguent entre « les choses qui sont en notre pouvoir » et « celles qui n'en dépendent pas ». Cette distinction implique une prise de conscience entre « les

plaisir, en tant surtout quʼabsence de trouble. Les choses sont loin dʼêtre aussi simples : il est vrai quʼà la différence des épicuriens qui se retirent des affaires de la cité pour éviter les troubles qui mettraient à mal leur sérénité, leur ataraxie, les stoïciens prônent lʼengagement politique et une éthique sociale. Il est vrai aussi que les auteurs qui – comme Cicéron ou Sénèque – défendent les idées stoïciennes le font généralement pour détourner un ami de lʼépicurisme. Mais ces mêmes

l’ataraxie même du stoïcien n’approche pas de sa profonde indifférence pour tout autre objet ». Ce qui est intéressant est la comparaison entre l’homme à l’Etat de nature et l’épicurien. Ces écoles de sagesse ont toute pour but l’absence de stress (ataraxie), ne pas être inquiet, on est serein. Et toutes ces écoles de sagesse posent la question et le rapport de l’homme à ses désirs. Comment on s’accommode de ses désirs. Rousseau parle du stoïcisme et Rousseau dit que l’homme à l’état de nature est encore

rerum cognoscere causas -, l'autre à l'ignorance totale, l'autre en l'indolence, d'autres à résister aux apparences, l'autre à n'admirer rien - nihil mirari prope res una quae possit facere et servare beatum -, et les braves pyrrhoniens en leur ataraxie, doute et suspension perpétuelle. Et d'autres plus sages qu'on ne le peut trouver, non pas même par souhait. Nous voilà bien payés. Transposer après les lois article suivant: Si faut- il voir si cette belle philosophie n'a rien acquis de certain

| | |Finalité morale de la philosophie stoïcienne, l’apathie désigne un état de l’âme indifférent à la douleur et qui ne| | |se laisse pas troubler par les passions. (voir aussi ataraxie). | | |Le terme est aujourd’hui synonyme de passivité affective. | |aperception |Acte

chez les stoïciens que chez les épicuriens, l’absence de troubles. Pour Épicure, rechercher le bonheur consiste à rechercher l’ataraxie. Le choix des plaisirs se fait alors en fonction de leur capacité à nous conduire ou à nous éloigner de cette ataraxie. En grec, la tempérance se dit sôphrosunè, c’est ce qui préserve le jugement. Elle est pour Aristote la vertu de celui qui sait que l’abus des plaisirs nuit à la ss de son jugement. Il sait par conséquent se modérer aussi bien dans le domaine de