Au Royaume Des Aveugles Les Borgnes Sont Rois

le royaume des aveugles, les borgnes sont rois ») s'enrichit d'une signification seconde : la province est peuplée d'« aveugles », c'est-à-dire de personnes qui n'ont pas de « regard », qui ne savent pas « voir ». En arrivant à Paris, Lucien et Louise semblent, l'un après l'autre, avoir recouvré la vue, comme le suggère la métonymie suivante : « Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet. » Si Paris se définit comme un « royaume de

est très restreinte, « En province il y a ni choix ni comparaison à faire. » (l.12). Dès lors toutes personnes ayant un quelconque attrait soit par la beauté ou par un petit talent artistique prend une grande importance, « Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. » (l.15 à 16). La société provinciale n’est pas particulièrement éduquée notamment sur le point de vue artistique. Leurs vies sont figées avec un grand décalage sur la société parisienne où les individus sont beaucoup plus concernés

de voir les physionomies leur donne une beauté conventionnelle. Transportée à Paris, une femme qui passe pour jolie en province, n'obtient pas la moindre attention, car elle n'est belle que par l'application du proverbe : Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet3. De son côté, Mme de Bargeton se permettait d'étranges réflexions sur son amant. Malgré son étrange beauté, le pauvre poète

physionomies leur donne une beauté conventionnelle. Transportée à Paris, une femme qui passe pour jolie en province, n'obtient pas la moindre 15 attention, car elle n'est belle que par l'application du proverbe : Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet3. De son côté, Mme de Bargeton se permettait d'étranges réflexions sur son amant. Malgré son étrange beauté

moindre attention » (l. 15, 16) : « dans le royaume des aveugles les borgnes sont rois » (l. 16, 17) prend tout son sens. La province est peuplée d’aveugles, de gens qui ne savent pas voir. En arrivant à Paris, Lucien et Mme de Bargeton semblent avoir recouvré la vue : « Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait fait la veille entre lui et Châtelet » (l. 17-19) à parallélisme dans cette phrase. Si Paris peut se définir comme le royaume des voyants, c’est qu’il conditionne le

1789). Pour expliquer que l'inconscience générale pourrait mener à ce qu'il considère comme une catastrophe politique, à savoir : voir Le Pen passer au pouvoir, Saez utilise la métaphore suivante : « Au royaume des aveugles […] les borgnes sont les rois ». Dans cette métaphore, le terme de borgne renvoie directement au politique Jean-Marie Le Pen. De la même manière, Raphaël détériore l'image politique de la France dans sa composition nommée Le Patriote. Il insiste particulièrement sur l'engouement

de voir les physionomies leur donne une beauté conventionnelle. Transportée à Paris, une femme qui passe pour jolie en province, n'obtient pas la moindre attention, car elle n'est belle que par l'application du proverbe : Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet(3). De son côté, Mme de Bargeton se permettait d'étranges réflexions sur son amant. Malgré son étrange beauté, le pauvre

le royaume des aveugles, les borgnes sont rois ») s'enrichit d'une signification seconde : la province est peuplée d'« aveugles », c'est-à-dire de personnes qui n'ont pas de « regard », qui ne savent pas « voir ». En arrivant à Paris, Lucien et Louise semblent, l'un après l'autre, avoir recouvré la vue, comme le suggère la métonymie suivante : « Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet. » Si Paris se définit comme un « royaume de

de voir les physionomies leur donne une beauté conventionnelle. Transportée à Paris, une femme qui passe pour jolie en province, n'obtient pas la moindre attention, car elle n'est belle que par l'application du proverbe : Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet(3). De son côté, Mme de Bargeton se permettait d'étranges réflexions sur son amant. Malgré son étrange beauté, le pauvre

requises pour y parvenir, et dans la Province, rare sont les talents de sa condition. Ses espoirs ne font alors que se multiplier lorsqu'il rencontre Mme de Bargeton qui trouve en lui beaucoup de talent et expose son envie de le faire entrer dans son ''royaume''. Lucien apparaît comme un enfant qui trouve réconfort et assurance sous l'aile de cette femme plus âgée que lui dont il est '' éperdument'' amoureux (p 51). Ces personnages ainsi que leur relation sont un outil de comparaison interne dans les